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L’outil Courbes de Gimp

lundi 24 janvier 2022

Après les grands repérages sur l’interface de Gimp, qu’il me semble important d’intégrer afin de bien prendre ce logiciel en main, venons-en à notre premier réglage sur image.

Bien qu’il ne s’agisse nullement d’une obligation, l’utilisation de la courbe, mérite vraiment d’être connue .

C’est un réglage de base que l’on retrouve dans bien d’autres programmes du même type que Gimp. On doit pouvoir l’exécuter immédiatement, en quelques clics de souris.

Il est extrêmement courant de l’utiliser, par exemple, sur une photo numérique, sortie directement de la prise de vue, pour corriger une sous-exposition ou une photo un peu plate du point de vue du contraste.

Dupliquer un calque

Mais avant d’aller chercher la courbe, je vous propose de dupliquer le calque, en cliquant sur cette cinquième icône, placée en bas de la fenêtre Calques :

Je rappelle que toute image ouverte dans Gimp crée obligatoirement un calque.

Plus exactement : l’image de base, telle que celle de notre exemple, sortie directement de l’appareil photo numérique est obligatoirement stockée dans un calque lorsque vous l’éditez dans Gimp.

En effectuant un duplicata de l’image de base, il nous sera ainsi possible de garder en mémoire l’image d’origine à l’intérieur même du fichier.

En première approche, vous pouvez faire ainsi une sorte de sauvegarde qu’il peut être utile d’employer mais, comme nous allons le voir, c’est surtout une technique très simple qui nous permettra d’évaluer d’un clic de souris n’importe quelle correction effectuée sur l’image.

Après avoir cliqué sur le bouton permettant de dupliquer le calque d’origine, je constate que le duplicata est placé au-dessus de celui-ci :

Je reviendrai un peu plus loin sur l’importance que vous devez porter à l’ordre dans lequel s’affiche vos claques.

Pour l’instant, il est nécessaire de bien vérifier que c’est le duplicata qui est est sélectionné, car c’est c’est sur celui-ci que nous allons faire notre première modification.

Au besoin, il ne faut pas hésiter à cliquer sur la vignette afin qu’apparaisse cette bande plus foncée, laquelle indique que c’est bien ce calque-là qui est sélectionné (très important) :

Je clique ensuite sur le menu « Couleurs /Courbes » :

Petite explication sur la boîte de dialogue de l’outil courbe :

1) Au fond apparaît un histogramme (en forme de montagne) : il s’agit de la représentation de notre image, en terme de niveau de gris.

2) En bas, cette bande dégradée horizontale indique un nuancier de 265 valeurs, allant du noir pur (gauche) au blanc pur (droite). L’histogramme doit donc être évalué en rapport avec ce nuancier horizontal de niveau de gris. Cela nous permet de voir à quel niveau se situe la valeur le plus sombre de l’image d’origine (la gauche de la « montagne ») et à quelle valeur se trouve la plus claire (à droite). La plus grande partie de l’image se tient dans la zone centrale de notre montage, les niveaux autour du gris moyen. Toutefois, le centre de notre « montagne » est décalé vers la gauche par rapport au point du gris moyen, représenté par le centre du quadrillage. Cela signifie donc que notre image comporte plus de valeurs de trois-quart de tons (du gris moyen vers le noir) que de quart de tons (du gris moyen vers le blanc).

3) La diagonale, qui traverse de la boîte de dialogue, représente l’outil Courbe à proprement parlé. C’est cette partie de l’interface qu’il faudra manipuler, point par point sur l’axe vertical, pour provoquer une transformation très précise du contraste de l’image.

4) À droite, la bande dégradée verticale est un autre nuancier sur 256 niveau de gris, qui va du noir (en bas) au blanc (en haut). Ce sera notre repère pour effectuer notre correction.

Petit récapitulatif : l’histogramme, qu’il convient d’évaluer par rapport à la bande horizontale, représente notre image en « entrée » (avant réglage) ; la bande verticale indique l’image en « sortie » (après le réglage) et c’est la création d’une courbe, par le déplacement des points de la diagonale, qui provoque la transformation du contraste.

Voyons comment mettre tout ceci en pratique.

Je commence par cliquer sur le centre de la boîte de dialogue :

Un simple clic provoque l’apparition d’un point sur la courbe. J’ai marqué ainsi la position de l’histogramme de l’image par rapport à la nuance du gris moyen en entrée :

Cela signifie que je ne souhaite pas modifier cette position du gris moyen, pour mon image.

Par contre je souhaite apporter un contraste dans les ombre et dans les lumières.

Commençons par les ombres.

Je clique à cet endroit de la courbe, le point central des 3/4 de tons :

Afin de marquer encore un autre point :

Puis je sélectionne ce point et, sans en modifier la position horizontale, je le glisse une ligne plus bas :

Cela signifie que je viens de modifier la position du gris d’entrée (situé sur le bande horizontale) pour le placer sur la valeur du gris de sortie (bande verticale) :

Le gris de sortie est plus sombre que celui d’entrée. J’ai donc contrasté les ombres.

Recommençons le même type d’opération mais cette fois-ci, pour les lumières.

Je clique sur le point central des 1/4 de tons, situé à cet emplacement du quadrillage :

Je déplace, cette fois-ci ce point d’une ligne vers le haut, afin d’éclaircir la valeur.

Ci-dessous, voilà à quoi ressemble typiquement une correction d’une image par la courbe du contraste global (ombres et lumière) :

Je valide, ce qui provoque la disparition de la boîte de dialogue du réglage Courbes.

De retour sur l’interface générale de Gimp, je pointe sur l’icône en forme d’œil, placée à gauche du claque placé en première position.

Très important : je rappelle que ce premier calque (placé au-dessus) est une copie du calque d’origine (placé en-dessous) et que c’est sur ce calque que je viens de faire la modification.

En cliquant sur l’icône de l’œil, je masque l’affichage du calque. Ce qui me permet donc de voir le calque d’origine.

L’icône de l’œil a disparu (calque non affiché) mais je ne bouge pas ma main.

Voici donc l’image, avant correction :

Et en cliquant à nouveau, puisque je n’ai pas bougé ma main, je fais réapparaître l’icône de l’œil (calque affiché)

Voilà mon image, après correction :

N’hésitez pas à renouveler l’opération. Il suffit juste de cliquer sans bouger la main pour évaluer votre correction par affichage successif de « l’image avant » (calque non affiché) et de « l’image après » (calque affiché) .

Nous avons fini pour cet exercice.

Je ne souhaite pas garder le réglage. Je passe donc par la commande « Fermer ».

Gimp me demande si je souhaite conserver les modifications apportées sur le fichier.

Nan nan nan, j’en veux pas !

Sur les tutos suivants, je reviendrai un plus en détail, sur ce que signifie l’enregistrement d’un fichier au format Gimp.

 

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