Accueil > Pratique web > supports > Insérer une URL dans un mail

Insérer une URL dans un mail

vendredi 29 mars 2013

Voici un support assez détaillé qui vous permettra de voir comment il est possible d’insérer une adresse de site web et, par la même occasion, de créer un lien hypertexte dans un message électronique.

Et puisqu’il est question de lien hypertexte, nous en profiterons pour aborder d’autres petites chose qui, bien que n’ayant apparemment pas de rapport direct avec notre sujet, méritent amplement d’être abordés ici.

Pour l’occasion nous suivrons Gabriel.

L’ami Gaby s’est arrêté sur une page d’un célèbre site de recette de cuisine.

Cette recette-là devrait intéresser Leena, se dit-il.

Tiens, ça tombe bien...

... il y a une fonctionnalité qui va me permettre de lui envoyer directement par e-mail !

Gabriel clique et arrive sur ce formulaire :

Et immédiatement, il change d’avis.

Ce site me demande tout simplement de lui donner deux adresses e-mail : la mienne et celle de Leena... et c’est comme ça que prospère l’industrie du spam.

Gaby se souvient qu’il avait dû procéder à une purge énergique de courriers non-sollicités juste après avoir reçu de la part de sa grand-tante une super carte de vœux numérique gratuite en ligne avec plein de petites choses colorées et petitllantes qui vous explosent les yeux.

Le genre de truc qui vous bouffe la vie quand vous le recevez : non seulement vous êtes incommodé par la profusion de spams mais en plus vous n’osez pas (toujours) dire à la personne qui vous l’a envoyée qu’elle s’est fait rouler et, qu’en plus, elle vous a embarqué dans sa galère.

Mieux vaut éviter, à mon tour, de risquer de passer pour une quiche. De quoi j’aurais l’air auprès de Leena !

Je vais m’y prendre autrement.

Gaby clique sur la flèche d’historique de navigation...

… afin d’afficher à nouveau la recette :

Il place le pointeur au niveau de la barre d’adresse, précisément sur le domaine :

Et il clique.

Attention : il ne clique qu’une seule fois, car en cliquant sur le domaine il sélectionne l’adresse dans son intégralité.

Une fois que l’adresse est sélectionnée il lâche la souris (ou le pavé tactile) et effectue immédiatement le raccourci clavier du copier : CTRL +C.

L’adresse est stockée en mémoire, de façon temporaire.

Gaby, qui connaît tous les raccourcis claviers incontournables, enchaîne immédiatement une autre commande : CTRL + T.

Ceci a pour effet d’ajouter un nouvel onglet à l’intérieur du navigateur.

Il clique dans la barre d’adresse, afin de s’assurer de la présence du point d’insertion :

Dans ce deuxième onglet, Gaby tape l’URL de Yahoo France.

Comme il s’agit d’un site qu’il fréquente souvent le navigateur lui propose l’adresse complète dès les premiers caractères tapés :

Il lui suffit alors de cliquer sur la suggestion pour afficher la page de Yahoo.

Mais au fait, pourquoi Gaby se rend-il sur le site de Yahoo ?

Comme beaucoup de personnes dans le monde, Gabriel possède une adresse de messagerie électronique sur Yahoo et c’est avec ce compte qu’il va envoyer la recette à Sherleena (alias Leena).

Tiens, j’ai encore oublié de fermer ma session se dit Gabriel, en constatant que le site affiche l’identité publique associée à son compte Yahoo :

Boah... c’est pas très grave. Je suis sur mon ordinateur personnel et personne d’autre que moi n’a accès à mon compte d’utilisateur.

Et Gaby se souvient alors ce que lui avait dit Sherleena, justement, la dernière fois qu’il s’était retrouvé, en sa présence, dans la même situation et qu’il avait eu exactement la même réaction :

Oui, Gabyl, ce n’est pas très grave, mais cela aurait été autrement plus embarrassante si tu avais oublié de fermer ton compte sur un autre ordinateur que le tien : travail, cybercafé, amis (même le mien), etc.

Voilà pourquoi, il faut toujours veiller à fermer sa session dès que l’ordinateur (ou le compte) sera également utilisé par d’autres personnes que soi-même.

Voici l’une des façons d’accéder à son compte de messagerie sur Yahoo :

Et Gaby débarque dans le désert de son webmail. Bien épuré tout ça, n’est-ce pas ?

Gabriel préfère nettoyer régulièrement sa boîte de réception et, de plus, il a installé une extension qui lui permet de filtrer les publicités.

Voilà pourquoi sa boîte aux lettres ressemble à un hall de gare, au petit matin d’hiver d’une ville de Moselle.

Gaby garde le fil.

S’il a ouvert sa messagerie, c’est qu’il veut envoyer la recette à Sherleena. Il clique illico sur le bouton qui lui permet d’écrire un message :

Sherleena figure parmi les correspondants réguliers de Gabriel.

Il suffit donc de taper les premières lettres du nom de la personne dans le champ « A : » de l’en-tête du message, pour qu’apparaisse son adresse complète...

… et, là encore (comme avec l’URL de Yahoo, toute à l’heure), Gaby clique sur l’adresse qui lui est proposée :

Il tape l’objet, puis commence son courrier :

L’adresse de la recette est toujours en mémoire, il suffit maintenant de coller cette URL dans le corps du message.

Pour cela, Gabriel appuie deux fois sur la touche « Entrée » du clavier, afin de créer deux lignes vides...

… puis effectue le raccourci clavier du « Coller » : CTRL + V

L’adresse de la recette est désormais insérée dans le message. Il n’y a plus qu’à l’envoyer :

Quelques temps plus tard, du côté de Sherleena...

Tiens, Gaby...voyons voyons...

Dans le corps du message - côté, réception - l’URL apparaît en bleu souligné :

C’est comme sur une page Web, il s’agit d’un lien hypertexte.

Gmail, le Webmail de Sherleena, transforme automatiquement une adresse URL en lien hypertexte. En fait, c’est le cas de tous les systèmes de messagerie, sauf si l’utilisateur demande que les messages soient affichés en « texte brut ».

Il suffit donc de cliquer sur le lien...

… pour que s’affiche la page...

… dans un autre onglet du navigateur ; ce qui permet de conserver son message :

Sherleena décide de faire quelques recherches sur le Web et s’arrête sur cette page :

Je vais lui envoyer ça.

Leena, à son tour, clique dans la barre d’adresse, puis copie l’URL...

… ouvre sa messagerie et active la réponse au message de Gabriel :

Quelques phrases courtes...

… pour informer le correspondant de sa décision :

Sherleena a choisi une autre recette, donc, une autre adresse de site web, que celle envoyée par Gabriel.

La technique qui sera utilisée pour communiquer cette nouvelle adresse de page Web n’est pas la même que celle que nous avons vue : on aura recours, cette fois-ci à l’insertion d’un lien hypertexte.

Sherleena sélectionne une partie de son texte...

Et, parce que Leena utilise Gmail, il faudra cliquer sur ce petit +

Pour développer des options cachées, parmi lesquelles se trouve un bouton qui permet d’insérer un lien hypertexte :

Cela a pour effet d’afficher une fenêtre en superposition.

Voici ce que cela donne en vision « grand angle » :

La même chose en mode rapproché :

Sherleena clique dans ce champ et effectue le raccourci clavier du « Coller » (CTRL+V) :

Voilà, l’adresse de la page est insérée dans ce champ. On valide par OK ...

… et le lien hypertexte est désormais constitué.

Mais, cette fois-ci, c’est l’utilisateur qui l’a créé, en l’associant à un texte de son choix.

Cette petite ligne qui s’affiche en noir permet de vérifier « la cible du lien ». Lenna, qui n’en n’a pas besoin, clique sur la petite croix pour l’effacer.

Désormais, il n’y a plus aucune indication concernant l’URL de la page vers laquelle « pointe le lien hypertexte ».

Nous reviendrons sur cette question un peu plus bas.

C’est parti !

Retour chez Gaby :

Le message s’affiche dans une mise en forme très proche de celle qu’avait présenté la messagerie de l’expéditeur.

C’est le cas, en particulier, du lien hypertexte placé dans le corps du message.

Par curiosité, Gabriel place le pointeur de la souris sans cliquer sur le lien :

Puis il regarde dans la barre d’état du navigateur (ou de son logiciel de messagerie) l’adresse vers laquelle « pointe » le lien hypertexte :

Un bon réflexe assurément !

Pourquoi ?

Vous avez vu qu’il est très facile de créer un lien hypertexte à l’intérieur d’un message électronique.

Nous avons constaté, aussi, que rien n’oblige à afficher clairement l’adresse du lien hypertexte. Il suffit, comme l’a fait Sherleena, d’associer l’URL à un texte et, du coup, l’adresse devient invisible. C’est le principe même de la création d’un lien hypertexte.

Autrement dit, rien n’empêche techniquement de faire un lien hypertexte qui ne correspond en rien à ce qui est indiqué.

Par exemple, vous pourrez très bien recevoir un courrier qui vous invite à cliquer sur un lien et, même si ce lien indique une adresse URL valide, le lien hypertexte pourra très bien vous orienter vers une autre page – frauduleuse, celle-là.

Voilà pourquoi il est toujours recommandé, sur votre messagerie (mais aussi sur le web), de prendre l’habitude – en survolant le lien - de vérifier systématiquement l’adresse de la page vers laquelle pointe un lien hypertexte avant de cliquer dessus. Si vous constatez que le domaine affiché dans la barre d’adresse ne correspond pas à ce qui est présenté c’est qu’il y a des sérieux risques.

Il faut savoir que cette fonctionnalité basique de la messagerie – la création de liens hypertextes - peu ouvrir la voie à des abus, notamment le « Phishing ».

Maintenant que nous savons qu’il est préférable de vérifier les liens hypertextes, voyons, à titre d’exemple comment les créer sur deux autres système de messagerie :

Sur Yahoo :

Sur Thunderbird :

 

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici
  • Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.