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TCP/IP [2]

lundi 25 octobre 2010

Partiellement rédigé à partir de : http://fr.wikipedia.org/wiki/TCP/IP

TCP/IP (Transmission Control Protocol / Internet Protocol) est très souvent utilisé pour décrire le réseau Internet d’un point de vue technique. On pourrait traduire cet acronyme en français par « Protocole de contrôle de transmission » et « Protocole Internet ».

Le principe de fonctionnement d’un réseau informatique, de façon générale, a été définit, par l’ISO au travers d’une norme appelée « modèle OSI », laquelle se décompose en 7 « couches », chacune de ses couches correspondant à un certain type de caractéristiques techniques, du niveau le plus bas (traitement du signal d’un point de vue matériel) au plus haut (traitement des données par des applications) :

7 couche Application (concerne les programmes utilisés sur réseau).

6 couche Présentation (chargée du codage des données).

5 couche Session (permet la synchronisation des communications).

4 couche Transport (permet l’acheminement en bonne et due forme des paquets).

3 couche Réseau (spécifie l’adressage des paquets d’un poste à un autre).

2 couche Liaison (spécifie comment les paquets sont transportés sur la couche physique).

1 couche Physique (aspects matériels du réseau, câblage, onde radio, etc.)

Le modèle OSI est une représentation plutôt théorique. C’est ce que l’on appelle, dans le jargon informatique, une « spécification ». De plus, le modèle OSI a été conçu et normalisé après la mise en place du réseau Internet.

De ce fait, les spécifications du modèle OSI ne s’appliquent que de façon très grossière aux protocoles TCP/IP, en usage sur Internet. On peut considérer que TCP/IP ne comporte en réalité que deux couches :

2 Transport : protocole TCP, permet l’acheminement en bonne et due forme des paquets de la façon suivante : 1) établit la connexion 2) transfert les paquets 3) termine la connexion.

1 Réseau : protocole IP, spécifie l’adressage des paquets d’un poste à un autre. Chaque ordinateur du réseau Internet est identifié par une adresse IP. Chaque adresse IP est unique sur le réseau.

Les couches « Physique » et « Liaison » ne sont pas réellement prises en compte par TCPI/IP : peut importe la méthode qui permettra de faire circuler l’information localement (le paquet sera préparé au niveau supérieur : IP).

Quant aux trois couches de niveau supérieure du modèle OSI (« Session », « Présentation », « Application ») elles se définissent en dehors du protocole TCP/IP lui-même, puisque ce dernier ne sert qu’à expédier automatiquement les paquets. Ce qui correspond à la couche « Application » dans le modèle OSI est, sur Internet, réparti au niveau des différents ordinateurs du réseau. De multiples et potentielles applications y sont disponibles, indépendamment de TCP/IP.

Sur Internet, l’information circule donc automatiquement, sous la forme de paquets et dans un réseau en maillage (dépourvu de serveur centralisé). Tel est, en quelque sorte la principale caractéristique du protocole TCP/IP.

Le routeur est un dispositif matériel prépondérant d’Internet : c’est grâce à ce type de matériel que circule les paquets sur le réseau. Un routeur – le plus souvent un boitier conçu spécialement à cet effet, mais il peut s’agit d’un ordinateur dédié à cette tâche – est chargé d’automatiser le routage des paquets sur le réseau à partir des adresses IP contenues dans les en-têtes des paquets. Internet peut être considéré comme une immense interconnexion d’ordinateurs reliés par des routeurs.

On dit souvent qu’Internet est architecturé selon un modèle « client-serveur ». Cela correspond au schéma suivant : une application, stockée sur un ordinateur « client » envoie une requête à un autre ordinateur « serveur », lequel lui retourne à son tour, un « résultat » (réponse). Le serveur est capable de s’adresser ainsi à plusieurs clients simultanément.

Il n’est pas nécessaire que, sur le client et sur le serveur, soit installé le même système d’exploitation.

Par contre il est indispensable que le client comme le serveur utilisent le même protocole de communication, d’où l’importance des protocoles sur Internet.

Nous savons qu’internet est un réseau décentralisé ; il n’y a donc aucun serveur central « Internet » ; d’où la présence d’un nombre indéfini de serveurs.

Rien ne s’oppose, techniquement, au fait que chaque ordinateur connecté au réseau Internet, soit potentiellement à la fois client et serveur. C’est d’ailleurs le principe même de certains systèmes d’échange de fichier pair à pair.

Autre exemple du modèle client-serveur sur Internet : deux déclinaisons du protocole HTTP (hypertexte) peuvent être installées sur n’importe quel ordinateur connecté à Internet :

 Appache, une application « serveur », permettant d’éditer des pages de sites Web sur le réseau.

 Mozilla (par exemple) est un « client » de pages Web, autrement dit, un navigateur.

Ce n’est qu‘à cause de la façon dont Internet est commercialisé, que l’on en vient à considérer, dans le « grand public », que le « client » au sens commercial (l’abonné) doit se connecter à un « serveur » (par exemple, un site Web, tel que celui d’un fournisseur d’accès). Une représentation, pour le moins discutable, d’Internet qui ne correspond pas aux spécificités techniques du réseau.

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