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Scanner une photo

mercredi 9 octobre 2013

Voici un support, relativement long, qui devrait vous aider à utiliser un scanner, si vous n’avez aucune expérience en la matière.

J’ai essayé de présenter ce qui me semble le plus important à connaître sur le sujet, notamment en rappelant quelques aspects théoriques essentiels concernant les images numériques. Nous n’aborderons, ici, que la numérisation d’une photo en couleur. Un autre support (en préparation) nous permettra d’évoquer d’autres types de traitements qu’il est généralement possible d’effectuer avec un scanner.

La mise en situation est réalisée avec le logiciel Epson (fourni avec la plupart des scanners du même nom). La procédure est sensiblement la même quel que soit le matériel utilisé.

Au besoin, n’hésitez pas à consulter préalablement les supports suivants :

 Définition d’une image bitmap.

 Résolution d’une image bitmap.

 Installer un scanner.

 Récupérer un pilote de scanner sur Internet.

Mise en place du document

Je prends donc une photo et j’ouvre le capot du scanner.

Je retourne ensuite la photo sur la vitre, de façon à ce qu’elle soit bien calée dans un angle. Cela facilitera le cadrage.

Il faudra trouver la « bonne position » permettant d’afficher l’image à l’endroit à l’écran : de quel coté du scanner faut-il poser le document, mais surtout, dans quel sens le placer ?

C’est un paramètre qui change en fonction du scanner (marque et modèle). Par exemple, sur mon scanner personnel (un autre Epson), pour que l’image soit placée à l’endroit, je dois mettre la photo du coté de la charnière et « tête de l’image » vers le haut, alors que, sur ce modèle-ci, c’est l’inverse (voir ci-dessus).

Pour vos diapos et autres films

Si votre scanner permet de numériser des transparents (diapos, négatifs ou moyens formats) et que vous souhaitez scanner ce type de document, vous devrez d’abord monter vos films dans l’un des porte-films spéciaux, fournis à cet effet, avec le scanner. Il faudra ensuite poser ce porte-film sur la vitre, puis retirer le cache blanc, placé sur la face interne du capot (voir les indications, sur le guide de prise en main rapide).

Réglages avant la pré-numérisation

Une fois le document mis en place sur la vitre, je ferme le capot et je m’installe devant mon ordi afin de double-cliquer sur l’icône « EPSON Scan » :

Voici le logiciel fourni en standard avec la plupart des scanners de marque Epson.

Je trouve qu’il est plutôt bien conçu et très facile à utiliser.

Le seul petit défaut : il se lance, la première fois en « Mode auto », alors qu’il est largement préférable de le paramétrer en « Mode professionnel » :

Voilà pourquoi je recommande de toujours activer cette option au premier démarrage du programme, après quoi, le logiciel sera paramétré, par défaut, sur ce mode. Il sera toujours possible de revenir en « Mode auto ».

Ceci doit faire apparaître la fenêtre suivante :

La première rubrique « Original » permet de préciser quel est le type de document placé sur la vitre : opaque ou transparent ?

Pour vos diapos et autres films (suite)

Si vous numériser un transparent, il vous faudra donc cliquer sur le sélecteur « Type de document » afin de choisir « Transparents » au lieu de « Opaque » :

Après quoi, en dessous, la rubrique se transforme en « Type de film », ce qui vous permet de choisir entre « Film positif couleur », « Film négatif couleur » et « Film négatif monochrome ».

Ce n’est qu’après ce paramétrage que l’appareil s’activera pour traiter votre document de façon adéquate et non comme s’il s’agissait d’un document opaque.

Dans les faits, le choix de la source d’analyse, entre document opaque et document transparent, est le seul réglage indispensable à effectuer à cette étape.

La pré-numérisation

N’ayant pas la possibilité de numériser un transparent, je laisse, par conséquent, tous les paramètres proposés par défaut et je clique sur le bouton « Aperçu » :

Normalement, cela déclenche deux processus :

 Après une phase d’initialisation (bref message à l’écran), le scanner s’active bruyamment ; le chariot se déplace pour analyser l’information présentée sur la vitre.

 Une nouvelle fenêtre s’affiche, accompagnée d’une jauge de progression.

Si ce bouton s’appelle « Aperçu » c’est parce que, à cette étape, il ne s’agit pas encore de numériser le document. Tous les scanner procèdent ainsi : ils effectuent, d’abord, un premier balayage pour restituer ce qui est présenté sur la vitre.

Normalement, une fois la pré-numérisation effectuée, l’image s’affiche dans la fenêtre de droite :

Si l’image est à l’envers ou placée de travers, je vous conseille de lever le capot de l’appareil afin de repositionner le document et de recommencer la pré-numérisation en cliquant à nouveau sur le bouton « Aperçu » :

Ce n’est qu’après ce premier passage – la « pré-numérisation » – que l’utilisateur règle les différents paramètres, afin de procéder, dans un second temps, à la numérisation proprement dite.

Réglages avant la numérisation

Passons en revue les différents paramètres disponibles.

La rubrique « Source du document » ne peut être modifiée. Elle ne proposera que l’option « Vitre d’exposition », dès lors que l’option « Opaque » est préalablement sélectionnée.

Par contre, la rubrique « Option d’Auto Exposition » donne le choix entre deux options : « Photo » ou « Document ». Sélectionnez cette dernière option « Document » lorsque vous numériser un livre, un journal ou un document administratif (facture, courrier, etc.).

La rubrique suivante « Destination » est prévue pour sélectionner un « Type d’image ». Même si de nombreux choix vous sont proposés sur ce sélecteur, la plupart du temps, vous n’aurez à choisir qu’entre « Couleur 24 bits-Couleur » (proposé par défaut) et « 16 bits - Gris ».

Sélectionnez l’option « 16 bits - Gris » lorsque vous avez préalablement choisi « Document » à la section précédente (voir plus haut), ce qui permettra de traiter votre page de journal ou votre facture en niveaux de gris (et allégera votre fichier par rapport à une numérisation en couleur).

S’il s’agit d’une photo couleur que vous souhaitez traiter en niveaux de gris, mieux vaut la numériser en couleur et la traiter correctement en niveaux de gris sous Gimp ou Photoshop (supports en préparation).

La section suivante est très importante. Elle permet d’indiquer la résolution ; 300 DPI, étant la valeur proposée, ici, par défaut.

De même, les dimensions sont affichées : 215,9 × 297,2 mm, soit la totalité de la surface disponible sur la vitre d’exposition (suffisant pour scanner un format A4).

Mais, justement : nous ne souhaitons pas numériser toute cette surface. Il va falloir recadrer la zone d’analyse pour la limiter à la surface de la photo.

Voilà pourquoi je laisse de côté ce réglage, pour l’instant. Nous y reviendrons lorsque je vous aurai montré comment recadrer l’image.

La dernière rubrique concerne divers paramètres permettant de modifier les couleurs dominantes, les niveaux ou le contraste de votre photo. Mieux vaut les laisser de côté ces réglages et employer, le cas échéant, les outils mis à notre disposition par Gimp ou Photoshop.

Remarquons, toutefois, qu’il existe une option permettant d’accentuer l’image (Filtre de netteté). Il s’agit du même type de traitement que celui proposé par nos logiciels de retouche d’image (voir support).

Vous pouvez toutefois cocher cette option pour apporter un peu de tonus aux photos « molles » et manquant de netteté, sans que cela se traduise par l’apparition de liserets disgracieux sur les contours.

Cet apport d’accentuation, en quantité raisonnable (contentez-vous de cocher la case), ne fera pas de mal à notre image.

Rien ne nous oblige à faire ce réglage dès maintenant, si ce n’est le fait qu’il s’agit d’une correction à effectuer compte tenu du document original, quel que soit le paramètre de résolution et d’agrandissement. Pour ne pas l’oublier, mieux vaut l’indiquer dès cette étape.

Nous nous en tiendrons donc là, pour l’instant, en ce qui concerne les réglages proposés sur cette fenêtre de gauche.

Venons-en, maintenant, à l’image, telle qu’elle nous est présentée dans la fenêtre de prévisualisation, à droite.

Cadrage de l’image

Il va donc falloir indiquer à notre scanner quelle est la partie de l’information à conserver pour la numérisation.

Nous l’avons déjà observé : en l’état, c’est toute la surface disponible qui serait numérisée, y compris le fond blanc.

Si votre vitre ainsi que le fond blanc du capot sont propres, un simple clic sur ce bouton (avec le carré vert), suffira à délimiter automatiquement la zone de numérisation à la surface de l’image.

Mais vous pouvez aussi recadrer manuellement ce qui doit être numérisé. Cela peut être nécessaire, par exemple pour ne créer un fichier qu’avec une zone particulière de la photo.

Voyons, ici, comment s’y prendre pour cadrer l’image entière, sans le fond blanc.

Placez le pointeur de la souris sous l’angle inférieur droit...

… puis remontez jusqu’à l’angle supérieur gauche de l’image, tout en maintenant le bouton de la souris enfoncé :

D’une manière ou d’une autre (par le bouton ou par le tracé de la diagonale) vous devriez obtenir le résultat suivant : la zone à numériser est délimitée par une rectangle pointillé :

À partir de ce moment-là, si l’on observe, dans la fenêtre de gauche, rubrique, « Taille du document », les champs indiquent précisément des valeurs correspondant à la taille de l’image à numériser, une fois recadrée :

Nous avons confirmé la taille du document source (une photo 10×15 cm) ; il va maintenant, falloir préciser la « taille » du document cible.

Où il est encore question de résolution

En premier lieu, il nous faut revenir sur la résolution (voir support), paramétrée, ici à 300 DPI, par défaut :

De quel type de résolution s’agit-il ?

La résolution, dont il est question ici, correspond à la finesse d’analyse du scanner. Ce paramétrage est comparable avec celui qui est proposé sur un APN, pour choisir, avant la prise de vue, si votre photo sera en « Haute déf » ou en « Basse déf ».

La résolution du scanner permet donc de paramétrer la définition de l’image.

Oui, mais ce n’est pas tout.

L’autre rubrique, placée en-dessous – « Format cible » – est également essentielle pour savoir quelle sera la définition du fichier Bitmap.

Afin d’y voir plus clair, cliquons sur la petite case « + », placée devant cette rubrique, :

Voici ce qui nous est indiqué :

 La taille du document original a été définit par notre cadrage : environ 10×15 cm

 La résolution d’analyse du scanner est réglée à 300 DPI.

 Ce qui nous permet d’imprimer une épreuve, de même dimension que l’original : Échelle à 100%.

Vous comprendrez maintenant pourquoi la résolution est paramétrée par défaut à 300 DPI : cela permet de numériser, sans autre formalité, une photo pour l’imprimer « à l’identique ».

Nous le savons désormais : il est inutile de paramétrer une résolution d’impression (à ne pas confondre avec la résolution de l’imprimante) supérieure à 300 DPI ; donc notre scanner se cale d’emblée, en analyse, sur la résolution optimisée pour l’impression.

Nous savons quelle sera la taille du document, une fois imprimé, mais qu’en est-il de la définition du fichier ?

Rien de plus simple : il suffit de sélectionner « pixels », au lieu de millimètres, dans la rubrique « Format cible » :

Nous savons désormais que cette photo :

 numérisée avec une résolution suffisante pour l’impression (300 DPI),

 compte-tenu de son format (10 × 15 cm),

 et de l’échelle (100%),

 représente une définition de 1186 pixels (large) × 1761 pixels (haut).

Si l’on devait l’afficher à l’écran, sachez, à titre de comparaison, qu’elle occuperait plus du double de l’espace occupé par l’une des vues affichées sur la présente page (toutes les illustrations de mes supports font 500 pixels de large).

Voilà pourquoi il est nécessaire de toujours bien contrôler le réglage de la résolution avant de numériser une image.

Essayons, maintenant de modifier le paramètre de la résolution.

Si l’on active le champ concernant la résolution, on se rend compte que plusieurs valeurs sont proposées :

Choisissons, par exemple, 3200 DPI :

Vous constatez qu’immédiatement, les valeurs de la rubrique « Format cible » (le fichier Bitmap) se sont actualisées.

Désormais, notre image, une fois numérisée à 3200 DPI, aurait une définition de... 12654 × 18792 pixels !

Aucun écran d’ordinateur ne serait en mesure d’afficher une telle image en entier, sans réduction du taux d’affichage.

Le poids de cette image représenterait environ 20 Mo, avec une compression moyenne au format JPG.

S’il fallait l’imprimer à 300 DPI, il vous sera donc possible de sortir une image d’environ 1,10 m × 1,60 m.

Attention : pour traiter ce type de fichier, il vous faudra un ordinateur autrement plus robuste que ceux de la salle 301 (et, accessoirement, trouver l’imprimante adéquate).

Résolution du scanner

Ce n’est pas par hasard que j’ai choisi la valeur 3200 DPI. Il se trouve que cela correspond à la résolution maximum disponible sur ce scanner.

À cette résolution et pour un taux d’échelle à 100%, 2,54 cm² du document seront restitués, après numérisation, sous la forme d’un carré 3200 points de côté.

Chaque scanner est ainsi caractérisé par une résolution maximale. C’est l’un des paramètres qualitatif essentiel de ce type de matériel.

Les valeurs supérieures à 3200 proposées dans cette liste, en considérant que le taux d’agrandissement ne soit pas modifié, ne pourront être atteinte que par « interpolation » :

Dans ce cas, le scanner appliquera à l’image une opération comparable à ce qui se produit lorsque vous modifiez la définition d’une image sur Gimp ou Photoshop en augmentant le nombre de pixels : le logiciel ajoute artificiellement des pixels, sans apporter aucune information réelle à l’image.

On comprendra donc que l’intérêt de la résolution maximale (3200 DPI, dans notre cas) intervient surtout dans deux situations caractéristiques :

 pour numériser de « petits documents » qui devront être imprimés dans une taille beaucoup plus grande que l’original (par exemple, le détail d’une photo).

 en particulier, pour traiter des diapositives ou des films négatifs, sur lesquels on doit généralement appliquer un taux d’agrandissement important lors de la numérisation.

Cela signifie que, contrairement aux APN, sur lesquels le seul paramètre disponible se limite à un choix de définition (voir support), les scanners doivent être utilisés en combinant les trois paramètres suivants :

 La résolution (finesse d’analyse du scanner).

 La taille du document original (ou la zone de l’image cadrée).

 Le « format cible » (c’est à dire : soit la « taille » de l’épreuve à obtenir ou la définition du fichier Bitmap souhaitée, soit l’échelle de numérisation ou taux d’agrandissement).

Un p’tit peu d’histoire

Jusque dans les années 80, la reproduction des images était le domaine réservé des professionnels des arts graphiques. Pour intégrer une image dans une page de magazine, il fallait commander la reproduction d’une image à un photograveur. L’image reproduite était alors fournie sous forme de films (un jeu de 4 films « quadri », lorsqu’il s’agissait d’une image couleur et un seul film « simili », pour une photo, en niveaux de gris). Le maquettiste indiquait, avant la reproduction, quel était le taux d’agrandissement souhaité (ou la largeur, en millimètres), compte tenu de la place réservée pour l’image dans la page et de son cadrage. Dans la mesure où il s’agissait de fournir l’image reproduite sous forme matérielle (des films), il était inconcevable de passer la commande sans connaître, au millimètre près, la taille que devait occuper l’image sur ces films.

Désormais, les techniques de numérisation étant à la portée du particulier, beaucoup de personnes s’habituent à utiliser le scanner comme s’il s’agissait d’un appareil photo : selon la règle du qui peut le plus, peut le moins on prend l’habitude de numériser au pifomètre en se calant sur une « résolution optimale » (j’me la sorts de la haute déf et on verra bien après), en se donnant toute latitude pour ajuster, après coup, la définition du fichier en fonction de la taille finale.

C’est bien dommage car, une image en « haute déf », puis rééchantillonnée après coup, afin d’adapter la définition de l’image à sa taille de sortie définitive, sera plus longue à numériser et occupera plus d’espace disque que si l’on avait directement numérisée au bon « format cible ». D’autre part, contrairement à ce que l’on pense souvent, le fait de modifier la définition d’une image, même s’il y a réduction, correspond à une déperdition de qualité : l’image optimisée est toujours produite lors de la numérisation.

Avant de procéder à la numérisation, il est donc préférable de savoir :

 Quel sera l’usage du fichier Bitmap à obtenir (impression ou affichage écran),

 ainsi que le « format cible ».

Si vous connaissez ces informations, vous vous rendrez compte, alors, que la question de la résolution du scanner ne consiste pas nécessairement à « passer en 72 DPI s’il s’agit d’un image écran ou à 300 DPI s’il faut sortir une épreuve imprimée », une recommandation quelque peu schématique, qu’il est courant de voir ici ou là.

Pour illustrer notre propos, retournons sur notre exemple, paramétré avec une résolution de 3200 DPI et le « format cible » indiqué en pixels.

Je clique sur le champ « W » (Width pour « Largeur ») du « Format cible », afin de sélectionner cette valeur :

Pour remplacer par une autre : je souhaite, désormais, que mon image, une fois numérisée, occupe 381 pixels de large :

En cliquant, ensuite, dans le champ « H » (hauteur) la valeur qui y est affichée s’actualise automatiquement (565 pixels), car la modification de la largeur entraîne automatiquement celle de la hauteur, afin que l’image conserve ses proportions.

Mais – ci-dessus – on peut constater qu’un autre changement s’est opéré automatiquement : la modification de la taille du format cible entraîne également celle de l’échelle de la numérisation.

Compte tenu de la résolution – 3200 DPI – et du format cible, mon image sera numérisée à 3% de la taille d’origine.

Continuons l’expérience.

Tout en conservant la taille du format cible (381 × 565 pixels) je décide de modifier la résolution d’analyse en sélectionnant, par exemple, 96 DPI :

Ceci entraîne, automatiquement une réinitialisation de tous les champs de la rubrique « Format cible » : largeur, hauteur et échelle de numérisation :

Revenons, à présent, sur le champ « Largeur » afin d’inscrire à nouveau 381 pixels. La hauteur s’actualise automatiquement, en proportion, ainsi que l’échelle :

Tout a été recalculé en fonction de la résolution demandée.

À présent, mettons côte à côte les indications présentées par le scanner lorsque nous demandons de numériser la même information, avec deux résolutions différentes, afin d’obtenir, dans les deux cas, une image de même définition :

En fonction de la résolution choisie et du « format cible » (pixels), le scanner modifiera le taux d’agrandissement de l’analyse afin d’arriver au résultat souhaité.

Si vous scannez votre photo 10 × 15 cm, afin d’obtenir un fichier de 381 × 565 pixels, vous obtiendrez le même résultat quel que soit la méthode choisie :

 résolution de 96 DPI, avec une échelle à 100% ;

 résolution de 3200 DPI, à un taux de réduction de 3%.

Dans les deux cas, c’est le même nombre de pixels qui s’affichera à l’écran. Dans les deux cas, si vous souhaitez l’imprimer à 300 DPI , après avoir réglé le paramètre en conséquence (voir support Gimp et support Photoshop), vous obtiendrez la même image de 3,23 × 4,78 cm sur votre épreuve.

Cette démonstration n’a d’autre objet que d’insister sur le fait que le plus important, lors d’une numérisation d’un document, ne consiste pas seulement à indiquer une résolution, compte tenu de l’usage qui en sera fait (impression ou affichage écran).

On récapitule

Pour bien maîtriser le processus il est indispensable de connaître également le format cible ; c’est à dire, au moins, l’une des deux dimensions (largeur ou hauteur) de votre image, une fois numérisée.

À partir de là, vous pourrez modifier tous les paramètres afin d’obtenir exactement le résultat souhaité :

 S’il faut une image « écran » (par exemple pour publier sur le Web), nous savons que la seule information qui compte concerne la définition. Il vous faudra alors préciser le nombre de pixels (hauteur ou largeur) de votre format cible, combinée avec une résolution d’analyse plutôt faible (par exemple, 96 DPI), car il est toutefois préférable d’éviter de numériser avec un taux de réduction important (tel que l’échelle à 3% pour une analyse à 3200 DPI, de notre exemple).

 Si vous devez imprimer votre photo, mieux vaut alors préciser, d’emblée, la résolution de l’impression : 300 DPI. Indiquez, ensuite, votre format cible (largeur ou hauteur), paramétré en millimètres. S’il est nécessaire d’effectuer un très fort taux d’agrandissement (par exemple, échelle supérieure à 500 %), il est préférable d’augmenter la résolution d’analyse, dans la limite de la résolution maximale de votre scanner (pour notre exemple, nous avons vu que c’est 3200 DPI à 100%)

N’oubliez pas que l’échelle de numérisation sera automatiquement actualisée en fonction de la résolution d’analyse et du format cible.

N’oubliez pas, également, que la caractéristique (quantitative) principale votre fichier Bitmap, qu’il s’agisse d’une « image écran » ou d’une « image imprimée », concerne avant tout sa définition. Il vous revient, sur Gimp ou Photoshop d’indiquer correctement la résolution avant d’imprimer votre image.

Voilà l’essentiel, me semble-t-il, de ce qu’il faut savoir avant de numériser une photo.

La numérisation

Revenons à nos paramètres initiaux : format cible identique au format source, résolution d’analyse calée sur résolution d’impression :

Il est temps passer à la numérisation :

Si nous avions lancé la numérisation de notre image à partir de la procédure d’importation, généralement disponible sur les éditeurs graphiques (par exemple Gimp ou Photoshop), l’image aurait été éditée directement dans ce programme, mais tel n’a pas été le cas.
N’oublions pas que nous avons lancé l’exécution du logiciel du scanner directement à partir de l’icône du programme, placée sur le bureau.

Voilà pourquoi après avoir cliqué sur « Numériser », une fenêtre apparaît :

Avant la numérisation, un explorateur de fichier nous demande de lui préciser les 3 paramètres classiques d’enregistrement :

 À quel niveau d’arborescence faut-il enregistrer l’image ?

 Quel nom du fichier ?

 Quel format d’image ?

Nous conserverons tous les paramètres proposés par défaut.

Ce qui déclenche le processus de numérisation, dont la durée est proportionnelle au nombre de pixels à constituer ; où il est question, là encore, de la définition de l’image.

Une fois la numérisation achevée, l’explorateur de fichier s’ouvre à l’emplacement indiqué préalablement lors de l’étape d’enregistrement.

C’est fini.

Prochain support : utilitaires de copie, de numérisation au format Pdf et de reconnaissance optique de caractères.

 

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Vos commentaires

  • Le 5 février 2014 à 13:26, par cariven En réponse à : Scanner un document

    Bonjour
    Quand je scanne une lettre le fond est grisâtre j ai essayé plusieurs paramètres rien n’y fait. J’ai le même scanner que vous. Avez vous constaté ce problème.
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 15 février 2014 à 17:32, par François En réponse à : Scanner un document

      Bonjour, vous pouvez activer le réglages des niveaux pour définir le point du noir et celui du blanc en cliquant sur le deuxième bouton de la rubrique "Ajustement" (en forme d’histogramme), après la prénumérisation. Ce réglage n’est pas documenté ici mais c’est la même logique que celle disponible, par exemple sur Gimp.

      Répondre à ce message

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