Pour travailler au thème de l’exposition de fin de saison, nous avons proposé de lâcher, en préambule, notre mot-clé du soir : la mode retro.
La circulation entre ici et l’ailleurs sera donc, aujourd’hui, essentiellement temporelle. Voici à titre d’exemples, quelques propositions :
Souvenons-nous comment le concept publicitaire de la mode retro s’est incrusté dans l’imagerie, fortement saturée de psychédélisme, des années 60-70 pour y faire surgir - Bonnie & Clyde, l’Arnaque, Borsalino, etc. - les reliefs des... années folles, tiens donc, encore elles !
Autre période : celle pendant laquelle il fut question de balayer sans ménagement ces trop proches seventies , soudainement honnies. Pour cela on créa de nouvelles sortes de totems imaginaires, directement inspirés des deux premières décennies des trente glorieuses . L’époque fut embarquée dans un continuum animé de contractions permanentes, qui eu pour effet d’aplatir la perception même du temps. L’on mis sur le marché plein de nouvelles créatures communicantes, particulièrement efficaces, qui propulsèrent autant d’agrégats de pépites certifiées fifties que de niaiseries authentiquement sixties. Les esprits ont alors été exposés à un déclenchement permanent de déjections ahurissantes, énergiques, futuristes, frénétiques et joyeuses, le tout, sortant d’un tube à débiter une nouvelle forme d’assemblage résolument moderne. Des chapelets d’évocations culturelles, à base de modes vestimentaires, capillaires, télévisuelles, musicales, de design, d’architecture et d’arts visuels... ce gros paquet futile s’est progressivement anémié, à défaut d’avoir explosé, mais il tapisse encore aujourd’hui nos mémoires, pour nous rappeler ces années 1980 .
Waouf... et du coup, je suis trop fatigué pour envisager même de parler du bloc 1990-2020...
Enfin, comment ne pas oublier la fin d’un autre siècle, dans lequel nous avons baigné sans l’avoir connu : le XIXe. Cette période pendant laquelle, en France, on revisita d’autres séquences historiques, le Moyen-Âge, puis l’antiquité, pour reconstruire un imaginaire national conforme aux nécessités politiques du moment. Ainsi l’on créa quelques mythes qui ont la peau dure : celui des cathédrales plus gothiques que nature au point de prétendre représenter la tradition, puis le mythe de nos ancêtres, les gaulois afin d’oublier ces ascendances franques, devenues très encombrantes, dans un premier entre-deux guerres, lourd de menaces.
Merci à Boris Vian et Henri Salvador qui apportèrent un peu de légèreté à tout ceci... au début des années 60.
Puis, salle 301, en décembre 2021, nous sommes passés à notre nouvel exercice, Avranches.
Atelier du jeudi 19 mai 2022
Atelier du mercredi 4 mai 2022
Atelier du mercredi 20 avril 2022
Atelier du mercredi 13 avril 2022
Atelier du mercredi 6 avril 2022
Atelier du mercredi 23 mars 2022
Atelier du mercredi 16 mars 2022
Atelier du mercredi 9 mars 2022
Atelier du mercredi 2 mars 2022
Atelier du mercredi 23 février 2022
Atelier du mercredi 16 février 2022
Atelier du mercredi 9 février 2022
Atelier du jeudi 3 février 2022
Atelier du mercredi 26 janvier 2022
Atelier du mercredi 19 janvier 2022
Atelier du mercredi 12 janvier 2022
Atelier du mercredi 5 janvier 2022
Atelier du mercredi 8 décembre 2021
Atelier du mercredi 1er décembre 2021
Atelier du mercredi 24 novembre 2021
Atelier du mercredi 17 novembre 2021
Atelier du mercredi 10 novembre 2021
Atelier du mercredi 3 novembre 2021
Atelier du vendredi 29 octobre 2021
Atelier du mercredi 20 octobre 2021
Atelier du mercredi 13 octobre 2021
Atelier du mercredi 29 septembre 2021
Atelier du mercredi 22 septembre 2021
Atelier du mercredi 30 juin 2021
Atelier du mercredi 7 avril 2021
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