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Les chemins (hélice)

vendredi 18 septembre 2015

Pour suivre correctement l’explication est préférable d’éditer l’image présentée dans ce support. Je vous conseille donc de récupérer les documents joints. Vous y trouverez le document de travail ainsi que le fichier finalisé au format XCF (Gimp).

Éditez dans GIMP le documents de travail (helice.png) et créez une copie du calque.

Voici le sommaire des manips présentées dans ce (long) support :

 Les chemins, en quelques mots

 Les chemins, en quelques clics

 Les nœuds et les poignées

 Modifier le tracé d’une courbe avec une poignée

 Compléter un chemin après diverses manips (1)

 Supprimer un chemin

 Afficher ou masquer un chemin (1)

 Compléter un chemin (2)

 Fermer un chemin

 Déplacer un nœud

 Ajouter des poignées à un nœud

 Ajouter un nœud à un tracé

 Tracer une courbe en symétrie de part et d’autre d’un noeud

 Supprimer une poignée

 Supprimer un nœud

 Supprimer la partie d’un chemin, après une erreur de manip

 Créer une sélection à partir d’un chemin

 Afficher/masquer les chemins (2)

 Les chemins conservés dans le format GIMP

 Renommer un chemin

 Combiner plusieurs chemins (1)

 Tracer des polygones

 Comment être sûr de placer un tracé sur un nouveau chemin ?

 Combiner plusieurs chemins (2)

 Les modes d’édition

Les chemins, en quelques mots

L’outil Chemins est l’ami du dessinateur. C’est la meilleure solution pour dessiner des formes précises dans GIMP.

Considérons, pour simplifier, que le terme « Chemins » est, dans GIMP, synonyme de « tracé ». Un chemin peut indifféremment désigner un tracé « ouvert » ou « fermé »

Vous apprécierez l’outil « Chemins » dès lors que aurez besoin de dessiner des courbes régulières, des formes géométriques complexes ou des tracés qui demandent beaucoup de précision.

Sous GIMP, il est possible de transformer un chemin (fermé) en sélection. La mise en situation proposée ci-dessous présente cette logique de travail. Rien n’empêche, bien sûr, d’utiliser les chemins de d’une autre façon : vous pouvez par exemple y appliquer directement des bordure, les remplir d’un fond, etc.

L’outil Chemins de GIMP utilise les « courbes de Bézier ».

Les logiciels de dessin vectoriel, notamment Inkscape, sont le domaine de prédilection des courbes de Bézier, mais les logiciels d’images matricielles permettent aussi d’utiliser ces techniques, notamment avec l’outil Chemins, pour GIMP.

Les mêmes techniques sont utilisables d’un type de logiciel à un autre mais le rendu de l’image n’est absolument pas le même, selon que l’on emploie un éditeur d’image vectorielle ou matricielle pour la créer. Une image matricielle, même réalisée intégralement sous GIMP avec l’outil Chemins, sera toujours définie par le nombre de pixels qui la compose, une contrainte qui n’existe pas avec les image vectorielles (voir le support).

La prise en main de l’outil Chemins, sans être d’un niveau de difficulté renversante, n’est pas toujours aussi intuitive que ce que l’on peut en dire ici ou là sur le Web mais je pense que l’effort en vaut vraiment la peine !

Quelles que soient vos motivations (artistique, technique, expérimentation, etc.), si vous cherchez dans votre éditeur de photo un moyen d’exécuter des tracés parfaitement réguliers, je suis sûr que vous ne regretterez pas d’avoir consacré le temps nécessaire pour maîtriser l’outil Chemins.

De plus, les logiques mises en œuvre avec cet outil sous GIMP, sont réutilisables avec d’autres programmes graphiques (notamment les logiciels de dessin, tel qu’Inkscape). Le fait d’apprendre l’outil Chemins peut donc être considéré comme un bon investissement !

Une fois les premiers tâtonnements passés, il est probable que vous arriverez à vous familiariser très rapidement avec toutes les fonctionnalités de l’outil. Vous serez pris au jeu et les courbes de Bézier n’auront plus de secret pour vous.

Ce support a pour objectif de permettre à un novice complet du traitement des courbes de Bézier (mais connaissant toutefois l’interface de base de GIMP) de devenir rapidement autonome dans le maniement de l’outil Chemins.

Venons-en aux considérations pratiques. Voici les repères de base de l’outil Chemin sur GIMP :

Tout d’abord, l’outil Chemins, avec ses options :

La fenêtre Chemins (à récupérer éventuellement dans le menu « Fenêtre/Fenêtres ancrables » si vous ne l’avez pas à l’écran) :

Conseil avant de suivre les consignes : lorsque vous allez commencer à expérimenter l’outil en suivant les indications proposées ci-dessous, il est probable que vous fassiez des erreur de manip, par exemple en démultipliant les segments, alors que vous essayez de n’en tracer qu’un seul (une erreur fréquente).
Dans ce cas, n’hésitez pas à revenir en arrière à l’aide de la commande « CTL + Z ». Par souci de clarté, il est préférable de ne pas encombrer le fichier avec des « artefacts non contrôlés ».
N’essayez pas, au début, de savoir pourquoi les « artefacts » en question apparaissent. Normalement ce support devrait vous aider en temps utile à résoudre ce problème et donc à savoir comment les éviter et comment s’en débarrasser.

Les chemins, en quelques clics

Pour commencer, nous allons juste tracer, pas à pas, un segment courbe le long d’une petite partie de l’hélice.

Après avoir cliqué sur l’outil Chemins, placez juste votre pointeur à cet emplacement, sans cliquer :

Vous constatez, que par défaut, l’option « Tracer » est activée (voir ci-dessus). C’est exactement ce que nous voulons.

Les nœuds et les poignées

Appuyez sur le bouton de la souris et maintenez ce bouton enfoncé (ceci est important)...

… puis, tout en conservant le bouton de la souris enfoncé, glissez vers le bas, comme indiqué ci-dessous :

Vous pouvez lâcher votre souris !

Nous voici en présence d’objets qui représentent le B.a.-ba de l’outil Chemins.

Vous devez connaître les mots qui désignent ces objets ainsi que leurs fonctionnalités !

Quand vous avez cliqué vous avez créé un Nœud (le rond) et lorsque vous avez glissé (sans lâcher le boutons de la souris) vous avez généré deux Poignées (les carrés), de part et d’autre du nœud, lesquelles sont orientées et d’une longueur définie par votre « cliquer-glisser ».

Les nœuds représentent les différents points de votre tracé et les poignées vous permettent de dessiner des lignes courbes entre chaque nœud (je reviendrai de nombreuses fois dans ce support pour expliquer en détail ces notions).

Pour l’instant, donc, nous n’avons aucun tracé ; puisqu’il faut au moins deux nœuds pour en réaliser un segment.

Allons-y : reprenez votre souris et cliquez à l’emplacement indiqué ci-dessous, puis, toujours sans lâcher la souris, glissez légèrement le long de l’hélice pour faire apparaître les poignées sur ce deuxième nœud :

Vous pouvez lâcher la souris.

Important : vous avez certainement remarqué qu’en glissant la souris pour faire apparaître les poignées, c’est la poignée placée sur le côté « vide » du nœud que vous aviez en main (dans notre cas, c’est la poignée du bas).

Ce sera systématiquement le cas et il faudra vous en rappeler : en créant les poignées par « cliquer-glisser » au moment de l’insertion d’un nœud, vous avez toujours la poignée « côté vide » en main, quel que soit le mouvement que vous faites.

En faisant apparaître les poignées à chaque nœud, vous vous donnez la possibilité de continuer à dessiner facilement votre chemin, en le complétant au fur et à mesure ou le modifiant après coup.

Modifier le tracé d’une courbe avec une poignée

Le troisième clic se fera à cet emplacement :

C’est toujours la même procédure : après avoir cliqué, ne lâchez pas la souris ! (et gardez la position tant que je ne vous indiquerais pas le contraire).

La ligne droite placée entre le deuxième et le troisième nœud ne suit pas le contour de l’hélice. C’est normal, ce contour, à cet emplacement, est courbe et nous avons tracé une droite.

Pour corriger cela, il faut faire apparaître les poignées.

Puisque que vous aviez gardé la souris enfoncée, gardez encore le bouton de la souris enfoncé et glissez vers le bas, le long de l’hélice, de quelques pixels, pour faire sortir d’autant les deux poignées :

Une fois que les poignées sont sorties, vous pouvez lâcher la souris.

Ensuite, cliquez-glissez la poignée du bas en la faisant remonter et placez-là sur le nœud (je rappelle que la poignée est de forme carrée et le nœud est rond) :

Puis, déplacez la poignée du haut tel qu’il est indiqué sur la vue ci-dessous, pour modifier le tracé de la courbe entre le deuxième et le troisième nœud.

Le but étant de modifier la courbe afin qu’elle suive le contour de l’hélice :

Une petite explication s’impose.

Les poignées sont des droites que vous pouvez manipuler.

Selon la longueur et l’inclinaison que vous appliquez à une poignée, vous modifiez la courbure du segment placé entre le nœud auquel est attaché la poignée et le nœud adjacent.

La poignée joue le rôle d’une tangente sur le tracé d’une courbe.

Je vous recommande de prendre un petit moment pour bien assimiler, par la pratique, comment cette poignée, placée entre le deuxième et le troisième nœud, agit sur la courbe, selon les manipulations effectuées.

Déplacez la poignée dans un premier temps, latéralement, de part et d’autre du bord de l’hélice. D’abord vers le haut :

Puis vers le bas :

Dans un second temps, tirez la poignée vers la droite :

Puis vers la gauche :

Et enfin, constatez qu’il est possible de modifier le tracé de la courbe en déplaçant les poignées placées de part et d’autre du segment.

D’abord, déplacez de cette façon toujours la même poignée :

Puis saisissez-vous de la poignée droite du deuxième nœud et effectuez le mouvement suivant en observant l’incidence sur le tracé de la courbe :

Repositionnez les poignées afin que le chemin épouse le contour de l’hélice.

Nous allons terminer ce premier tracé.

Compléter un chemin après diverses manips (1)

Important : pour reprendre notre tracé, compte tenu du fait que nous avons effectué diverses manipulations, il est indispensable de cliquer sur le nœud à partir duquel sera prolongé le chemin.

Dans notre cas c’est bien ce nœud :

Après quoi, nous continuons en effectuant la même procédure que précédemment.

On clique pour placer le nœud suivant, puis on garde la souris enfoncée…

… pour tirer les poignées. On replace la poignée « côté vide » (à droite) sur le nœud et on finit en déplaçant la poignée « côté lié » (gauche) pour dessiner la courbe :

Vous connaissez les manips de base.

Si vous deviez le refaire depuis le début vous ne mettriez que quelques secondes à tracer cette courbe régulière. Quatre nœuds, deux ou trois petites manips sur les poignées et l’affaire est jouée :

Aucune autre méthode que les chemins ne vous permet de tracer une courbe régulière de ce type sur GIMP !

Supprimer un chemin

Portons notre attention, à présent, sur la fenêtre Chemins. Cette fenêtre présente une grande similitude avec l’interface de la fenêtre caque.

C’est donc sur cette croix rouge qu’il faut cliquer...

… pour supprimer le chemin :

Il est vraiment parti !

Mais, heureusement, la fenêtre « Annuler » nous permet de retrouver notre chemin :

Afficher ou masquer un chemin (1)

Tout comme avec la fenêtre calque, par cette icône d’œil, il est possible d’afficher ou de masquer le tracé du chemin sur l’image.

Quand le chemin est visible, il s’affiche dans l’image sous la forme d’un tracé coloré (ici rouge ; une image comportant plusieurs chemins affiche des tracés de couleurs différentes) :

En cliquant sur l’icône de l’œil, il est donc possible de masquer l’affichage d’un chemin sur l’image. Cela permet, par exemple de mieux évaluer le rendu d’une image, sans être gêné par un chemin.

Si après cette phase d’observation, il est nécessaire de modifier le tracé du chemin, il vous suffit de cliquer à nouveau sur l’icône de l’œil et le tracé coloré réapparaîtra.

Remarquez, sur la vue précédente, que le tracé rouge du chemin ne comporte pas les nœuds et les poignées.

C’est tout à fait normal, car, dans notre cas, le chemin est visible mais il n’est pas sélectionné.

Ce n’est qu’en cliquant d’abord sur l’outil Chemins, puis en cliquant ensuite sur le tracé que vous retrouverez votre chemin avec tous ses nœuds.

Compléter un chemin (2)

Nous devons à présent poursuivre notre tracé à partir du dernier nœud créé.

Pour cela, comme nous l’avons déjà vu, il est nécessaire d’abord de vérifier que l’icône de l’œil correspondant au chemin est bien affichée, puis de cliquer ensuite sur l’icône de l’outil chemin :

Ensuite on clique sur ce nœud pour reprendre le chemin à l’endroit où nous l’avions laissé :

Nous utilisons, pour l’instant, toujours la même méthode : cliquer-glisser pour obtenir un nœud avec les poignées, de façon à modifier, dans un second temps le tracé :

Un autre nœud, avec ses poignées, juste sur le bord supérieur de l’axe central...

… puis encore un autre , placé à côté, sur la partie en bois mais, là, nouveauté : on clique juste pour placer le nœud, sans tirer les poignées !

Autrement dit, on lâche le bouton de la souris juste après le clic. Et il n’y a pas de poignées autour du nœud...

Fermer un chemin

Nous en aurons besoin pourtant, de ces poignées, car le prochain clic se fait à cet emplacement et le segment de droite n’est plus sur le contour de l’hélice :

Ce n’est pas grave : lâchez la souris. Nous corrigerons notre chemin tout à l’heure ; ce sera l’occasion de vous expliquer qu’il est possible d’ajouter des poignées à un nœud, « après coup » (après avoir lâché le bouton de la souris).

Pour l’instant je préfère vous montrer comment fermer un chemin.

Pointez le premier nœud de votre tracé, puis appuyez sur la touche CTRL du clavier. Le pointeur fait apparaître un petit symbole de chaînon caractéristique :

Après avoir cliqué, GIMP crée le segment qui permet de relier le dernier et le premier nœud de votre chemin :

Vous pouvez lâcher la souris.

Déplacer un nœud

Voyons maintenant comment déplacer un nœud.

Rien de plus simple, il suffit de cliquer-glisser le nœud...

pour le déplacer à sa convenance :

Ajouter des poignées à un nœud

Un cliquer-glisser sur un nœud ne peut donc pas être la méthode permettant d’ajouter « après coup » des poignées à un nœud.

Voici la solution : cliquez une première fois sur le nœud pour le sélectionner - un nœud est sélectionné quand il est « évidé » (non blanc) – puis maintenez sur la touche « CTRL » du clavier enfoncée pendant que vous cliquez-glissez sur le nœud...

… et vous verrez apparaître les poignées, l’une après l’autre :

Astuce : Pour faire apparaître les deux poignées d’un seul coup, il faut d’abord cliquer-glisser avec CTRL un nœud sélectionné, afin de faire sortir une poignée de quelques pixels. Lâchez ensuite la touche CTRL mais conservez la souris enfoncée sur la poignée et appuyez sur la touche MAJ du clavier : les deux poignées répondent en symétrie aux mouvements de la souris. Nous reviendrons un peu plus loin sur le sujet.

Vous avez désormais le choix entre deux méthodes complémentaires pour créer un chemin :
 soit vous dessinez au fur et à mesure un tracé dont les segments sont déjà presque finalisés , auquel cas il est préférable d’ajouter le poignées juste après l’insertion de chaque nœud (tel que nous l’avons fait jusqu’à cet avant dernier nœud) ;
 soit vous placez vos nœuds grosso modo sans vous soucier du tracé et, dans un second temps, vous finalisez votre chemin en faisant ressortir les poignées (comme venons de le faire).

Il est préférable de connaître les deux méthodes pour les combiner.

Ajouter un nœud à un tracé

Un clic sur un chemin, comme nous l’avons observé, n’aura comme effet que de sélectionner le chemin. Ce n’est donc pas la méthode permettant d’ajouter un nœud sur un segment.

Non, pour ajouter votre nœud il vous faudra appuyer sur la touche CTRL et cliquer :

Remarquez que ce nouveau nœud présente d’office des poignées, correspondant au tracé du segment sur lequel il est placé :

Tracer une courbe en symétrie de part et d’autre d’un nœud

Puisque nous avons un nœud avec ses poignées, nous allons saisir en saisir une...

… puis sans lâcher le bouton de la souris, il faut maintenir la touche MAJ du clavier.

La touche MAJ après avoir sélectionné une poignée permet de rendre les deux poignées solidaires. Au lieu de ne manipuler qu’une seule poignée, vous avez les deux. Toute modification de taille et d’inclinaison sera appliquée de façon identique aux deux poignées ; cela permet ainsi de créer des courbes symétriques :

Et dès que vous lâchez la touche MAJ, la poignée opposée à celle manipulée cesse de se mouvoir :

Supprimer une poignée

Pour supprimer une poignée, vous devez pointer tout en maintenant enfoncées les touches CTRL+MAJ du clavier. Cela fait apparaître un petit signe – à côté du pointeur :

Si vous cliquez alors sur une poignée, elle disparaît :

Supprimer un nœud

Le principe est exactement le même pour supprimer un nœud ; CTRL+MAJ + clic :

Disparu !

Supprimer la partie d’un chemin, après une erreur de manip

Comme je l’indiquais dans l’introduction, une erreur de manipulation est vite arrivée avec l’outil Chemins.

Par exemple, si, alors que l’on souhaite sélectionner une poignée, on clique négligemment légèrement à côté…

… eh bien, au lieu d’attraper la poignée, on crée un nouveau nœud, voire un nouveau segment :

Erreur typique.

GIMP considère que ce nouveau segment fait partie du chemin actif. Pour supprimer cet « artefact » on ne pourra donc pas utiliser la croix de la fenêtre Chemins, car on supprimerait alors tout le chemin.

La solution pour ne supprimer qu’une partie d’un chemin, nous la connaissons : il suffit d’appuyer sur les touches CRTL+MAJ...

… et de cliquer sur le nœuds qui compose le ou les segments indésirables :

Créer une sélection à partir d’un chemin

Nous avons presque fini notre chemin. Un nœud, quelques placements de poignées...

… et l’affaire est jouée.

Vous constatez que pour ce type de motif, il est absolument nécessaire de limiter au strict minium le nombre de nœuds. Moins vous aurez de nœuds et plus le tracé des courbes sera fluide !

L’outil chemin de GIMP fait partie des techniques permettant de réaliser des sélections.

La fenêtre « Chemins » vous donne le moyen de le faire d’un clic de souris :

On peut le voir sur l’image...

… comme sur l’éditeur de sélection :

Après quoi vous pouvez laisser libre cours à votre imagination (ici, modification de la couleur des pixels sélectionnés) :

Afficher/masquer les chemins (2)

Petit rappel à propos de l’affichage du chemin :

L’icône de l’œil permet de masquer l’affichage du chemin sur l’image (tracé coloré) :

Il est important de bien comprendre que le chemin n’est plus affiché, mais nous ne l’avons pas supprimé !

Les chemins conservés dans le format GIMP

Nous allons supprimer le calque courant (clic sur la croix rouge de la fenêtre calque) :

Si vous avez bien suivi mes conseil, il vous reste l’image originale :

Il est temps d’enregistrer le fichier au format GIMP :

Le format GIMP permet de continuer votre travail après réouverture du fichier sans être obligé de tout reprendre depuis le début. Il s’agit d’une caractéristique indispensable parmi celles attendues d’un éditeur graphique professionnel.

Les chemins, au même titre que les calques et les sélections sont conservés dans un fichier enregistré au format GIMP.

Après réouverture du fichier enregistré au format GIMP, on retrouve notre chemin, ce qui n’aurait pas été le cas si l’image avait été enregistrée dans n’importe quel autre format.

Moralité : n’oubliez pas qu’il faut toujours enregistrer vos images au format GIMP (XCF) afin de pouvoir retrouver vos calques, chemins et sélections si vous souhaitez les éditer pour les retravailler et qu’il faut toujours exporter vos images dans des formats « standardisés » (PNG, JPG) pour les publier, les diffuser ou les partager.

Renommer un chemin

Nous n’avons plus l’image modifiée, avec l’hélice colorée, mais ce n’est pas bien grave car nous avons conservé l’essentiel : l’image d’origine et le chemin.

Apportons à notre travail un peu plus de rigueur. Pour commencer, nous allons renommer notre chemin.

Je double-clique sur l’étiquette du chemin et je tape...

… un nom explicite :

Combiner plusieurs chemins (1)

Gardez à l’esprit que l’outil chemin peut être considéré comme une méthode très intéressante de traitement des sélections.

Je souhaite à nouveau colorier l’hélice, mais, cette fois-ci uniquement la partie en bois.

Le but de la manip suivante va donc consister à délimiter la bande de métal doré placée sur le bord inférieur de l’hélice, afin de l’exclure de la sélection destinée à être coloriée.

Pour cela, je vais tracer un deuxième chemin.

Suivez sur la vue ci-dessous, de haut en bas : je commence à l’extérieur. Premier nœud en haut, deuxième un peu plus bas, je tire ensuite la poignée pour trouver la bonne courbe... :

Et après deux ou trois autres clics, je descends et clique à l’extérieur de l’hélice :

Il est possible que vous soyez intrigué par ce que nous venons de faire : pour quelle raison le premier et le dernier nœud de ce chemin sont-ils placés franchement à l’extérieur de l’hélice ?

Mais tout simplement parce que la délimitation extérieure de la bande métallique a déjà été réalisée : nous l’avons dans le chemin global de l’hélice. On ne va quand même pas recommencer deux fois le même travail !

Tracer des polygones

Pour fermer ce chemin de la bande métallique, nous n’avons pas besoin de précision. Il faut juste que notre délimitation englobe la partie extérieure du chemin de l’hélice.

J’en profite pour vous expliquer en quoi consiste l’option « Polygonal ». Je clique sur cette option...

Je clique ensuite sur le dernier nœud pour reprendre mon tracé et je continue un peu plus bas ...

… j’ai bien dit que je n’avais pas besoin de précision ; le clic suivant, à cet endroit :

Venons-en à l’explication concernant loption polygonal : en cliquant sur cette option, vous ne pouvez tracer que des segments de droite. En clair, avec cette option, vos nœuds n’ont pas de poignées et vous ne pouvez pas en ajouter après coup (attention donc à bien vérifier que l’option n’est pas activée si vous souhaitez avoir des poignées !).

Il est temps de fermer notre chemin j’ajoute encore un autre nœud, je pointe le premier du chemin actif, j’appuie sur la touche CTRL...

… et je clique :

Le chemin est fermé !

Important : d’un clic, je désactive immédiatement l’option « Polygonal » (il faut que la case ne soit pas cochée), car je n’en ai plus besoin :

Comment être sûr de placer un tracé sur un nouveau chemin ?

Comme vous le constatez sur la fenêtre Chemins, ce tracé a été placé sur un chemin distinct du précédent.

Telle était mon intention et pour être sûr de dessiner un tracé sur un nouveau chemin il est nécessaire de désélectionner préalablement le premier chemin avant de commencer le deuxième.

Voici comment procéder :

Pour sélectionner un chemin, il faut cliquer dessus avec l’outil Chemins, donc pour le désélectionner il suffit de prendre un autre outil que l’outil Chemins (prenez, par exemple, l’outil Déplacement).

Une fois que le premier chemin est désélectionné, en reprenant l’outil Chemins en cliquant sur l’image, on génère alors la création d’un nouveau chemin.

Je renomme ce deuxième chemin, par un double-clic :

Si possible avec un nom explicite :

Combiner plusieurs chemins (2)

Nous avons tout ce qu’il nous faut pour créer la sélection de la partie en bois de l’hélice.

L’opération se décompose en deux étapes.

D’abord sélectionner l’hélice dans son intégralité ; pour cela, un clic simple sur la vignette du chemin puis un autre clic cette icône carrée « Chemin vers sélection » :

Nous retrouvons la sélection :

Deuxième étape : clic sur la vignette du chemin « Métal... »...

… puis ensuite on retourne sur l’icône permettant d’effectuer la sélection, mais attention, comme nous voulons extraire cette partie de l’image de la sélection active, il faut appuyer sur la touche CTRL du clavier avant de cliquer sur le carré rouge :

Et, de cette façon, nous obtenons la sélection de la partie en bois de l’hélice :

Masquons les chemins (clic sur les icônes de l’œil) ...

… pour mieux voir la délimitation de la sélection :

Modifions à nouveau la couleur (par le Menu Couleur/Teinte-Saturation) :

Vous connaissez désormais tout de ce qu’il faut savoir pour finaliser le travail mais il me reste encore une petite chose à vous présenter avant de vous laisser travailler.

Les modes d’édition

Venons-en aux trois options du « Mode d’édition » présentées dans les options de l’outil Chemins.

Pour tout dire, je ne suis pas convaincu de l’utilité de tous ces boutons radio, mais je préfère quand même vous les présenter.

Comme je vous l’ai indiqué au début, le mode « Tracer » est le mode par défaut de l’outil Chemins : il vous permet de placer les nœuds, sachant, comme nous l’avons vu, qu’il est possible de créer les poignées au fur et à mesure que vous tracez.

Le mode « Modifier » s’active automatiquement dès que vous appuyez sur la touche CTRL du clavier mais vous pouvez donc obtenir le même résultat en cliquant cette option.

Je rappelle que la touche CTRL du clavier (et donc également ce bouton radio) permet d’ajouter un nœud à un chemin ainsi que d’ajouter des poignées à un nœud sur lequel il n’y en avait pas.

Nous n’avons absolument pas vu l’option « Déplacer » (activable par la touche ALT du clavier), contrairement aux deux autres.

Cela tient au fait que nous avons employé l’outil Chemins pour délimiter des zones précises d’une image. Dans ce cas-là, il est rare que l’on fasse appel à la fonctionnalité « Déplacer » (le chemin).

Je dirais même plus : quand vous travaillez un chemin pour le transformer en sélection pour modifier les valeurs de zones particulières de l’image, le fait de déplacer ce chemin (le plus souvent, involontairement) est probablement le pire qui puisse vous arriver ; jugez vous-même :

Vous aurez les pires difficultés à replacer manuellement un chemin qui a été déplacé !

Ceci étant, dans un autre contexte, par exemple si vous dessinez une image sans qu’il faille la faire repérer avec une photo, la fonctionnalité « Déplacer » peut s’avérer d’une grande utilité, notamment s’il l’on veut créer un motif. Dans ce cas on pourra éventuellement créer plusieurs chemins par duplication et les déplacer ensuite dans le canevas.

Ci-dessous, un exemple de mise en situation de déplacement d’un chemin :

Premier motif dessiné avec l’outil Dessins :

Je duplique le chemin :

Après avoir cliqué sur l’option « Déplacement », je glisse l’un des deux chemins...

… pour le positionner à l’endroit souhaité :

Cette fois, nous en avons vraiment fini avec les explications !

À vous de jouer, maintenant

Pour terminer l’exo, je vous livre ces deux indices :

Vous devrez passer par là :

Votre fichier devra comporter ceci :

Type de résultat souhaité :

Vous pouvez aussi consulter le document finalisé (au format GIMP) qui est proposé ci-dessous.

Portfolio

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