Buzz abuse ?

On va essayer d’évoquer notre soirée sans jouer les faire-valoir pour telle ou telle marque. Pas facile :

– Exemple parfait de marketing viral, un clip qui se répand comme une trainée de poudre sur Internet. C’est rigolo comme tout : une vidéo parodique très réussie, une chanson de charme complétement tarte sur laquelle il est possible de personnaliser le prénom (exclusivement) féminin qui sera inscrit à l’écran et chanté par le bellâtre. On l’a testé en ouverture de soirée et on s’est bien marré. Effet radical : les unes s’empressant d’inscrire le lien sur leur compte Facebook (à l’aide d’un fatal clic « J’aime »), les autres de noter l’adresse pour envoyer le bon plan à leurs amies. Ainsi, avant même que j’explique en quoi consiste le marketing viral, chacun en avait une expérience personnelle concrète.

– Étape suivante : recherche d’information sur Google pour avoir une information complémentaire sur ce clip. On vérifie de quelle façon le réseau Internet – dont le moteur de recherche – remplit la fonction d’amplificateur à cette campagne publicitaire.

– Un petit tour sur Wikipédia, afin de lire l’article « Marketing viral ». L’occasion sera donnée de montrer qu’en créant un compte sur ce Wiki, il possible d’y apporter sa contribution, ne serait-ce que pour corriger une simple faute d’orthographe... Un petit geste sans éclat mais révélateur de ce que permet cette encyclopédie participative, bien loin des stratégies commerciales.

– D’autres exemples de marketing viral sont disponibles à la pelle, pour peu que l’on fasse quelques recherches sur le Web, en utilisant également le mot-clé « buzz ». En France, autre exemple archi connu, trois marques très réputées se renvoient la balle à partir d’une photo sur laquelle figurerait, par erreur, un homme nu. Est-ce vraiment un raté ? On peu se le demander.

– Et on termine la soirée en affichant, après cette virée marketing, la page de l’extension « Collusion »... Hou làlà, y’a du monde !