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Étoile & cœur (Gimp)

mardi 2 décembre 2014

Ça, c’est votre modèle :

Modèle

Vous pouvez le récupérer par un clic droit de la souris.

Quant à votre document de travail, il se trouve, comme d’habitude en fichier attaché.

Nous voici en présence d’un long exercice, où il sera question de :

 Niveaux

 Taille de l’image et taille du canevas

 Extraction de premier plan

 Sélection contigüe

 Adoucir la sélection

 Inverser la sélection

 Désaturer

 Enregistrer dans un canal

 Enregistrer au format Gimp

 Ciseaux intelligents

 Outil clonage

 Ajouter à la sélection

 Courbe

 Soustraire de la sélection

 Colorier

 Enregistrer une copie en PNG

 Calque aux dimensions de l’image

Ouvrez dans Gimp votre document de travail (« travail_coeur_etoile.jpg »).

Arrangez votre espace de travail afin que vous puissiez correctement travailler : la fenêtre d’outils parfaitement accessible, notamment les options qui doivent s’afficher sans barre de défilement en largeur ; le fichier édité en zoom réduit afin que le fenêtre n’occupe pas trop d’espace ; les fenêtres calques, canaux, éditeur de sélection, historiques et navigation affichées.

Niveaux

Avant toute chose, nous allons corriger les niveaux :

La position de la zone la plus claire de l’image doit être réévalué.

On est vraiment loin du blanc.

L’histogramme nous indique que la zone la plus claire de l’image est située à peu près au milieu du quart de ton de l’échelle des niveaux de gris.

Je pointe donc, de la souris, le curseur blanc...

… afin de le glisser sur la zone la plus claire de l’image :

À première vue si l’on fait une lecture schématique de l’histogramme, il semblerait que que la position du noir doive également être repositionnée :

Mais si l’on observe le rendu de l’image, on se rend compte que cet ajustement ne se justifie pas.

Ci-dessous, l’image avant le positionnement du blanc, à gauche, et, à droite, après ce simple réglage. Nous avons réussi à éclaircir les quarts de tons.

En décalant le curseur du noir on assombrirait encore l’image, notamment dans les demi et les trois quarts de tons : ce dont nous n’avons pas besoin.

Mais mieux vaut quand même tenter l’expérience.

Je glisse le curseur du noir vers la droite, sur le début de la courbe (correspondant approximativement à la zone la plus sombre de l’image), puis, comme ce réglage a décalé la position du gris moyen, je repositionne ce dernier en le replaçant, vers la gauche, à son point d’origine :

Petit récapitulatif des opérations effectuées.

D’abord le rendu de l’image après la correction du blanc (ci-dessous, en haut, à droite) :

Puis, en bas, à droite (ci-dessus), la seconde correction sur le noir et le gris moyen.

Pour l’instant, nous nous nous contenterons de nous en tenir qu’à la première étape de la correction des niveaux, uniquement les quarts de tons.

Je souhaite conserver la valeur du fond, telle qu’elle était au moment du premier réglage. Il n’est pas possible, en l’état, avec cet outil « Niveaux » d’éclaircir les ombres intérieures des objets sans « crever » le fond.

Nous nous y prendrons d’une autre manière.

Taille de l’image et taille du canevas

Une fois que le réglage des niveaux est effectué, il est temps de redimensionner l’image :

Nous appliquerons notre petite règle de réduction progressive de la taille de l’image par paliers de 50%.

Je sélectionne, pour cela, l’option « pour cent » sur le sélecteur d’unité et je tape « 50 » sur l’un des champs « Largeur » ou « Hauteur ».

Inutile d’inscrire quoi que ce soit dans l’autre champ. Tant que le maillon de chaîne relie les deux champs, la proportion de l’image sera conservée, quelle que soit l’échelle.

Après cela, je clique sur le bouton « Échelle ».

Une fois la modification de la définition de l’image effectué, je passe par le menu « Filtre » afin d’ajouter un peu de netteté :

Je rappelle que, si votre fenêtre de l’image n’est pas assez grande pour afficher le menu « Filtre », vous pouvez toujours y accéder en cliquant sur cette petite flèche :

Voici ma suggestion pour accentuer légèrement la netteté sans ajouter de liserés autour des contours de l’image :

La largeur de l’image doit comporter 400 pixels. Je retourne donc une seconde fois sur cette boîte de dialogue, afin d’afficher l’unité « pixels » et je tape « 400 » dans le champ « Largeur » :

Je valide la modification par « Échelle » et j’ajoute, à nouveau, le cas échéant, un peu de netteté.

Oui, mais là, il y a un problème. Si j’observe le fichier modèle, je me rends compte que les dimensions ne correspondent pas avec celles de mon fichier de travail.

Pour 400 pixels de large, ce modèle comporte une hauteur de 273 pixels.

Et pour cause, un rapide coup d’œil permet de se rendre compte que, sur ce modèle, la partie supérieure de l’image originale n’y est plus.

Il y a donc eut un recadrage, ce que permet de vérifier la boîte de dialogue « Échelle et taille de l’image » du document de travail, laquelle indique une hauteur de 300 pixels :

Il existe plusieurs méthodes pour recadrer une image. En voici une : passez par le menu « Images/ Taille du canevas » :

Cette boîte de dialogue indique, en l’état, les mêmes informations que celle ouverte précédemment (« Échelle et taille de l’image ») : 400 pixels de large et 300 pixels de haut.

Alors quelle différence entre « Taille de l’image » et « Canevas » ?

Dans les deux cas, l’image sera « redimensionnée » en fonction de la modification du nombre de pixels apportée sur « Largeur » ou « Hauteur » ; et pourtant, il y a une différence entre ces deux manips :

 Avec « Échelle et taille de l’image », le logiciel redéfinit la valeur de chaque pixels afin que « l’information visuelle » soit à nouveau restituée, compte tenu du nouveau nombre de pixels du fichier. C’est exactement ce que nous avons fait précédemment, lorsque nous avons d’abord demandé de réduire l’échelle de l’image à 50% de sa taille d’origine, puis, dans un second temps quand nous l’avons à nouveau réduite pour que le fichier occupe 400 pixels de large.

 En modifiant la « Taille du canevas », la valeur de chaque pixel qui compose l’image d’origine reste inchangée. Quand la taille du canevas est agrandie, Gimp ajoute autour de l’image une zone de transparence (s’il n’y a qu’un seul calque). Quand la taille du canevas est rétrécie, l’image sera recadrée.

Je tape donc la valeur souhaitée pour la hauteur, c’est à dire « 273 » :

En cliquant dans le champ correspondant à la largeur, je me rends compte que Gimp réévalue automatiquement cette valeur (« 364 »).

D’autre part, je constate, qu’en bas de la fenêtre, un cadre est apparu autour de la vignette de prévisualisation. Il s’agit de la nouvelle taille du canevas :

La redéfinition automatique de la largeur, compte tenu de la correction de la hauteur, tient au fait que, par défaut, Gimp conserve les proportions de la taille du canevas d’origine ; ce qui est visible par le maillon de chaîne qui relie les deux champs :

En cliquant sur ce maillon de chaîne, je désactive le maintien de la proportion entre la largeur et la hauteur d’origine :

Il m’est alors possible d’indiquer séparément une valeur dans chacun des champs. Je conserve donc « 273 » pour la hauteur et je rétablis « 400 » pour la largeur :

Le cadre, placé sur la vignette, confirme que, désormais, la largeur du canevas est égale à celle de l’image :

Il ne reste plus qu’à indiquer quelle sera la partie de l’image supprimée, compte tenu de la taille du canevas. Pour cela, je pointe la vignette avec la souris...

… et, tout en maintenant le bouton de la souris enfoncé, je glisse vers le haut, afin de positionner la délimitation supérieure du cadre en-dessous de la partie de l’image à placer hors-champ :

Puis je valide en cliquant sur « Redimensionner » :

Mon image est désormais cadrée de la même façon que le modèle. La surface invisible de l’image est toujours disponible ce qu’indique le rectangle pointillé, placé au-dessus. Nous verrons à la fin de cet exercice, comment traiter cette question.

Extraction de premier plan

Notre image nécessite encore beaucoup de correction avant d’arriver au résultat souhaité.

En premier lieu, il va nous falloir supprimer cette vilaine dominante bleutée qui parasite la tonalité du fond, notamment dans la partie droite :

Là encore, il y a plusieurs méthodes permettant d’effectuer cette opération.

Comme nous n’en avons pas fini avec notre tour d’horizon des outils de sélection, ce sera l’occasion de découvrir un nouvel outil : « Extraction de premier plan » :

Cet outil fait apparaître un curseur en forme de lasso.

Nous l’emploierons comme tel, en gardant le bouton de la souris enfoncé afin de délimiter grossièrement...

… les deux objets.

Quand nous arrivons pour boucler le tracé, il suffit de cliquer à nouveau pour que la surface placée à l’extérieur se remplisse automatiquement avec un fond bleu.

Deux remarques importantes doivent être fournies à propos de cet outil :

 En premier lieu, contrairement autres outils, les actions effectuées avec « Extraction de premier plan » ne sont pas prises en compte dans l’historique, pas plus que le raccourci « Ctrl+Z ». Nous verrons qu’il suffit de passer à l’étape suivante pour reprendre la main sur l’image et corriger ou annuler ce tracé.

 Par ailleurs, sur les options de l’outil (ci-dessous) on voit qu’il est possible de modifier la couleur de remplissage ; ce qui peut être utile si votre photo comporte des tonalités trop proches de cette couleur bleue, proposée par défaut.

Nous conserverons toutes les options proposées par défaut.

Après avoir obtenu mon remplissage, tout en conservant l’outil « Extraction de primer plan », je trace une forme de ce type à l’intérieur de l’étoile :

La zone de remplissage est automatiquement redéfinie en fonction de la partie surlignée. Notez que cela a eu pour effet de grignoter le cœur.

Il aurait été possible de corriger cela, en effectuant un second tracé, cette fois-ci, sur l’objet de droite. Je vous recommande, d’ailleurs, d’essayer cette manip, même si elle n’est pas présentée ici.

Sachez toutefois que, pour notre exemple, il n’est pas indispensable d’avoir une délimitation définitive et parfaite. L’essentiel étant de comprendre la logique de cet outil.

Et quand bien même, la sélection n’est pas parfaite – comme dans notre cas – ce sera l’occasion de revoir quelques manips permettant de corriger une sélection.

Justement, comment doit-on faire pour créer une sélection à partir de ce remplissage ?

Eh bien il suffit d’appuyer sur la touche « Entrée » du clavier :

Et là, comme je vous l’ai indiqué plus haut, vous vous retrouvez dans les conditions ordinaires de travail.

Vous pouvez, par exemple, déselectionner (Ctrl-Maj + A) pour recommencer à expérimenter l’outil « Extraction de premier plan ».

Profitons-en, maintenant que vous savez comment fonctionne cet outil, pour fournir quelques explications complémentaires à propos des options :

 Le rayon, paramétré avec la valeur « 10 » par défaut, permet d’indiquer le niveau de lissage au moment de la sélection (et non du remplissage). Concrètement, plus vous indiquez dans ce champ une valeur élevée, plus votre sélection (après validation par « Entrée ») sera lissée, voire grossière. Par conséquent, dans certains cas, notamment s’il s’agit de petites zones de pixels à sélectionner, vous aurez intérêt à réduire au minimum, voire à mettre « 0 » dans ce champ.

 L’option « Contiguë » permet d’indiquer si d’autres parties de l’image que celle qui est surlignée et qui sont de valeurs identiques à cette dernière sont ou non sélectionnées. Concrètement, si l’option est cochée, ces autres parties de l’image ne seront pas sélectionnées et inversement. C’est grâce à cela – option « Contiguë » décochée – que nous avons pu attraper le cœur en ne surlignant que l’étoile.

Pour en savoir plus au sujet de cet outil, je vous recommande de vous reporter à la documentation en ligne de Gimp.

Sélection contiguë

Imaginons donc que vous soyez aussi maladroit que moi est qu’il faille corriger la sélection.

Eh bien il nous faudra prendre l’outil « sélection contiguë »...

… en vérifiant bien les options, notamment que la deuxième case rouge est activée, ce qui permet, comme nous l’avons vu lors de nos précédents exercices, d’ajouter à la sélection.

De plus pour faire le type d’ajout dont nous avons besoin, il va falloir la jouer fine. Voilà pourquoi je vous recommande de baisser votre rayon à une valeur proche de « 2 » ; le seuil étant réglé avec un écart de niveau de contraste assez faible : 10.

Je pointe sur cette partie de l’image qui est exclue de la sélection ; j’appuie le bouton de la souris...

… puis je remonte doucement en contrôlant la zone qui s’affiche en accompagnement de mon mouvement :

Je continue ma progression. Juste quelques pixels...

… et lâche.

Ah bah on n’a pas fini, hein !

Exact. Continuons.

Si je dépasse, voilà ce qui arrive. Pas de panique. Il ne faut surtout pas lâcher le bouton de la souris.

Il suffit juste de faire le mouvement inverse.

Bref une fois que j’ai attrapé le cœur dans sa globalité (...), il va falloir rectifier le contour de sélection de l’étoile, qui laisse à désirer, notamment sur la partie inférieure-gauche.

Rappelons que le but de la démarche consiste à créer une sélection du fond clair afin de supprimer la dominante bleutée.

Voilà pourquoi les ombres portées des objets sont considérés comme faisant partie de ces derniers et non du fond.

Dernière précision, en l’état, ce sont bien les objets qui sont sélectionnés et non le fond (ce que vous pouvez vérifier sur votre éditeur de sélection). Mais nous savons qu’en un clic de souris il sera possible d’inverser notre sélection et donc d’avoir le fond en main.

Là, par contre, comme ce sont encore les objets qui sont sélectionnés, il s’agit de soustraire de la sélection la partie du fond.

Je clique donc sur le troisième bouton rouge.

Et je recommence, en maintenant le bouton de la souris pour évaluer la partie qui sera retirée de la sélection :

Voilà qui est mieux.

Adoucir la sélection

Mais justement, parce que la frontière qui délimite l’ombre portée des objets du fond est progressive, il est préférable que la transition se fasse de façon plus douce.

Voilà pourquoi je vais maintenant passer par le menu « Sélection / Adoucir » :

Et indiquer la valeur « 10 pixels » :

le rendu est immédiatement perceptible sur l’éditeur de sélection :

Inverser la sélection

Il est temps, à présent, d’inverser :

Nous avons désormais notre fond en main ; n’oubliez pas, ce qui apparaît en blanc dans l’éditeur correspond à la sélection active :

Désaturer

Pour retirer la dominante bleutée, nous passerons par le menu « Couleurs / Teinte-Saturation » :

Curseur « saturation » mis à zéro :

Ci-dessous, le rendu de l’image avant (en haut) et après (en bas) la modification :

Enregistrer dans un canal

Et j’enregistre immédiatement la sélection active. On ne sait jamais ça pourra servir et il serait bien dommage d’être obligé de recommencer toutes les manips effectuées pour arriver à ce résultat :

Je renomme le canal : double-clic sur le champ, saisie du nom ...

... et - important - validation du nom du canal par la touche "Entrée" du clavier (non présenté ici).

Enregistrer au format Gimp

Et j’enregistre mon fichier au format Gimp, afin de pouvoir retrouver l’usage de ce canal :

Nous en avons fini avec le fond.

Je désélectionne :

Ciseaux intelligents

Venons-en, à présent aux objets, sur lesquels deux corrections distinctes doivent être effectuées :

 Éclaircir les ombres intérieures,

 Colorier chacun de ces objets dans une couleur différente.

Modèle

La sélection du fond, que nous avons précédemment créée, ne nous sera d’aucune utilité, car elle comporte les ombres portées des objets.

De plus, n’oublions pas que le contour de cette sélection avait été adouci afin de créer une transition progressive entre le fond – désaturé – et le reste de l’image.

À présent, il est nécessaire, au contraire, d’obtenir des sélections précises des objets. Il nous faut les contours nets, sans les ombres portées.

Il est donc nécessaire de sélectionner les objets l’un après l’autre.

Commençons par l’étoile.

Je zoome jusqu’à ce que cet objet soit correctement cadré dans la fenêtre :

Ce sera l’occasion de faire appel à un autre nouvel outil de sélection : les « Ciseaux intelligents ».

« Reconnaissance automatique des bords » me dit-on.

Essayons d’attraper l’étoile avec ça.

Ils sont peut-être « intelligents » mais va bien falloir faire le premier pas pour savoir comment ça marche.

Je clique. L’outil marque un point. C’est un bon début.

Essayons la méthode employée avec l’outil « Sélection à main levée » (lasso). Nous verrons bien s’il existe une différence entre ces deux outils.

Rappelons que le lasso permet de créer un polygone par clics successifs : chaque clic marque un « nœud » et Gimp trace des segments de droite entre les nœuds.

Que se passe-t-il si l’on applique la même manip avec les ciseaux intelligents ?

Après mon premier clic, je lâche le bouton de la souris. Je déplace le curseur sur le bord de l’objet, un peu plus bas, et je clique à nouveau.

À première vue, cet outil, employé de cette façon, n’est pas vraiment convainquant.

Certes, on n’obtient pas exactement le même résultat qu’avec le lasso. Le tracé ressemble plus à une successions de droites, plutôt qu’à une seule droite, mais l’outil n’a pas du tout repéré le contour de l’objet, placé entre ces deux clics.

Pourtant, le bord de l’étoile est quand même très marqué.

Il y a quelque chose qui cloche là-dedans.

J’y reviens immédiatement.

Et je clique ainsi tout autour de notre étoile, jusqu’à ce que je retrouve le premier point.

Il semblerait, toutefois, que cet outil permette bien de tracer un contour, de façon « intuitive ».

Dans certains cas, même si ce n’est pas parfait, l’outil a bien détecté le bord de l’étoile. Au lieu de créer « bêtement » une droite entre chaque clic, les ciseaux intelligents composent un tracé qui épouse plus ou moins fidèlement le contour de l’objet compris entre ces deux clics :

Oui, mais, de toute évidence, je n’ai pas employé la bonne méthode.

Nous conserverons pourtant notre tracé encore quelques moments. Cela nous permettra d’observer qu’il est possible de modifier la position des nœuds.

Revenons à notre raté initial, le tracé entre les deux premiers clics.

En premier, lieu, j’ajoute un nœud en cliquant à cet endroit-là, puis, je le maintiens...

.. et hop !

Ah oui, pas mal.

Si je déplace le « focus » sur cette branche de l’étoile, à droite, je constate que le tracé ne correspond absolument pas au contour de l’objet.

Alors bien sûr, il serait possible d’ajouter des nœuds, comme ci-dessous, afin, ensuite de les déplacer un à un autour du contour.

Autre précision importante : pour forcer le déplacement d’un nœud, il est souvent nécessaire de maintenir la touche « Maj » enfoncée, car dans certains cas, l’outil (certainement trop intelligent) refuse de se laisser guider.

Bref, il serait possible d’obtenir le sélection de l’étoile à partir de ce tracé, mais la manipulation s’annonce assez laborieuse. Autant recommencer depuis le début.

Ce sera l’occasion de mettre en pratique la « bonne méthode » d’utilisation des « Ciseaux intelligents ».

Il faut donc supprimer ce tracé mais, pour cela, il est nécessaire, au préalable, de transformer le tracé en sélection.

Une simple pression sur la touche « Entrée » du clavier, et l’affaire est jouée :

Et je fais disparaître la sélection à l’aide du raccourci clavier. Vous le connaissez par cœur maintenant, non ?

Je recommence. Un clic, pour marquer le premier point.

Mais, cette fois-ci, je ne déplace pas le curseur sans avoir abaissé à nouveau le bouton de la souris sur ce premier point et, à partir de là, je maintiens le bouton enfoncé jusqu’au prochain clic.

Tout en gardant cette position – bouton de la souris enfoncé – je glisse le curseur sur le contour de l’objet.

C’est nettement mieux comme ça !

Premier petit rappel technique essentiel  : en cliquant, je marque un nœud.

Parfois, le dessin du contour est trop tortueux. Parfois il n’y a pas assez de contraste entre le bord de l’objet à sélectionner et le fond.

Dans de telles situations, l’outil ne repère pas correctement le « bon contour ». Les ciseaux conduisent de travers et vous amènent dans le décor. Il est donc souvent indispensable de forcer le tracé en cliquant pour insérer des nœuds.

Si vous « perdez » votre contour, revenez en arrière sans lâcher le bouton de la souris et cliquez dès que vous retrouvez le « bon tracé ».

Bref, de cette façon – en gardant le bouton enfoncé et en cliquant dès que je souhaite marquer mon tracé – j’obtiens, assez rapidement, un bien meilleur contour qu’avec de simples clics .

Second petit rappel technique essentiel  en maintenant la touche « Maj » enfoncée, je force le placement d’un nœud.

Le logiciel, est parfois récalcitrant à placer « naturellement » les nœuds. N’hésitez pas à utiliser immédiatement cette touche « Maj » si vous voyez qu’il est impossible de placer un nœud à l’emplacement désiré.

C’est, par exemple, ce que j’ai dû faire pour remettre ce point d’aplomb :

Après déplacement :

Si l’on compare les deux résultats, on s’aperçoit rapidement que la méthode « glisser-déposer » (bouton de la souris enfoncé) – ici, à gauche – est nettement plus efficace.

En règle générale, lorsqu’il s’agit de réaliser des contours de sélection, mieux vaut partir d’un tracé comportant le moins de nœuds possible. Le résultat sera toujours plus naturel et lissé qu’avec une multitude de nœuds.

Je valide par « Entrée ».

Rien ne m’empêche, après cela de fignoler ma sélection avec l’outil « lasso » :

J’enregistre immédiatement ma sélection dans un canal :

Et je désélectionne mon étoile.

Outil clonage

Passons, à présent à l’autre objet.

Je zoome sur le cœur puis je clique sur le calque de l’image :

Et j’en profite pour faire une petite retouche sur le fond.

Je veux effacer cet éclat. Pour cela je vais utiliser l’outil clonage :

Je place mon pointeur sur une zone proche de celle qui doit être retouchée. Je maintiens la touche « Ctrl » enfoncée, je clique et je déplace le pointeur sur la zone à masquer...

… et je clique.

Oui mais la retouche est trop visible. La forme de la brosse s’est incrustée dans le fond.

Pour corriger cela, je change de brosse, en prenant une forme avec un contour moins dur :

Puis je baisse l’opacité :

Je recommence doucement à passer le tampon : « Ctrl + clic » + déplacement + clic

Et j’observe le résultat après ce premier essai.

S’il le faut j’adapte la position de la zone prélevée, la taille de la brosse et l’opacité avant de cliquer d’autres fois.

Il est très important, avec cet outil, d’éviter de mitrailler une série de clics plus ou moins contrôlés.

Dès que le résultat me semble satisfaisant, je reprends l’outil « Ciseaux intelligents »...

… pour tracer le contour de cet objet :

Autre méthode pour transformer le tracé en sélection, je clique à l’intérieur du tracé :

Et j’enregistre ma sélection dans un canal (ne pas oublier de valider le nom de la sélection par « Entrée ») :

Ajouter à la sélection

Je garde ensuite la sélection active (le cœur) puis, depuis la fenêtre « Canaux », je clique sur le canal « Etoile » ; après quoi je maintiens la touche « Maj » du clavier enfoncée et je clique sur ce bouton rouge :

J’ai désormais en main une sélection qui comporte le contour des deux objets :

Je l’enregistre immédiatement...

… en tant que « Etoile & Coeur » :

Courbe

Nous allons à présent pouvoir corriger les niveaux à l’intérieur de ces deux objets, afin d’éclaircir les ombres internes.

Très important : comme nous venons de manipuler les canaux, il nous faut immédiatement cliquer sur le calque, faute de quoi notre correction s’appliquera sur le canal sélectionné et non l’image :

Au lieu de passer par « Niveaux », nous allons à nouveau découvrir une autre fonctionnalité, « Courbes » :

Je clique d’abord au centre de l’histogramme :

Ce point désigne la zone des tons moyens. Je maintiens le bouton de la souris enfoncé sur ce point et je le glisse vers le haut :

La courbe est décalée ; demi-tons éclaircis.

L’effet sur l’image est immédiat.

Je clique un peu plus bas afin de placer un point dans les trois-quarts de tons et je remonte également .

Ce qui provoque un rééquilibrage des nuances dans les ombres internes des objets :

Nous en avons fini avec la courbe, pour cet exercice. Nous aurons l’occasion de revenir sur cet outil.

Soustraire de la sélection

Passons, à présent, au coloriage des objets.

Je clique sur le canal « Coeur » puis, tout en appuyant sur la touche « Ctrl » je clique sur le bouton rouge :

J’ai soustrait le cœur de la sélection active :

Attention : n’oubliez pas de sélectionner le calque de l’image.

Colorier

Le coloriage ne devait être qu’une formalité ; vous êtes désormais habitué à faire ce genre d’opérations :

Par exemple :

Si, après coloriage et, une fois votre image désélectionnée, vous apercevez de ce genre de défaut...

N’hésitez pas à corriger :

L’outil clonage...

… est encore la solution la plus simple :

Allez, je vous laisse terminer tout seul le coloriage de l’autre objet :

Voilà. L’exo est fini.

Enregistrer une copie en PNG

Enfin, il me reste encore quelques petits trucs à vous raconter. Pensez bien qu’on allait pas se quitter comme ça.

Eh bien voilà : lorsque j’ai terminé la retouche sur cette image, j’ai enregistré une copie de mon fichier afin de vous fournir le « modèle » sur la présente page.

Il s’agit d’un document au format PNG, nous sommes bien d’accord ?

Or voici ce que me retourne Gimp :

Faut bien l’avouer, tout cela n’est pas d’une clarté exemplaire : je suis en train de réaliser une copie d’un fichier pour l’enregistrer dans un autre format et voilà qu’on me conseille « d’exporter avant d’enregistrer ». Il se moque de moi ou quoi ?

En fait, cela signifie tout simplement qu’en enregistrant une copie au format PNG je ne pourrais pas conserver toutes les propriétés du fichier original, au format Gimp.

En PNG l’image sera « aplatie » : plus de sélections mémorisées dans des canaux ; plus de gestion de calques, etc.

Allons-y.

Calque aux dimensions de l’image

Voici, ensuite ce que mon utilitaire de gestion de fichiers graphiques (XnView) affiche, lorsque je sélectionne le fichier que je viens de créer :

Et voici, ci-dessous, ce qui apparaît quand je clique sur le fichier de travail, au format Gimp (XCF).

La visionneuse affiche la partie supérieure de l’image, celle qui a été rognée lorsque j’ai modifié la taille du canevas.

Nous avions remarqué, après avoir modifié la taille du canevas, que la partie de l’image située « hors champ » était visible dans la fenêtre sous la forme d’un cadre pointillé.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, en modifiant la taille du canevas, je n’ai pas recadré réellement l’image présente sur le calque. Cette portion de l’image est toujours dans le fichier.

La meilleure preuve, si je passe par le menu « Image/ Ajuster le canevas aux calques »...

… je retrouve la portion de l’image masquée :

Nous aurons l’occasion de voir en détail, sur d’autres exercices, comment Gimp traite les calques ; en particulier, le fait que la taille d’un calque ne correspond pas nécessairement à la taille de l’image.

Pour l’heure, nous nous contenterons d’annuler la dernière opération :

Et nous terminerons en appliquant un résultat inverse à celui que nous venons de montrer : adapter la taille du calque à celui de l’image.

Je clique d’abord sur le calque :

Puis je passe par le menu « Calque/ Calque aux dimensions de l’image » :

Cette fois-ci, la bordure pointillée a disparu et la partie du calque qui était hors-champ (en dehors du canevas) n’est plus diponible :

J’enregistre mon fichier au format Gimp.

Et quand je l’affiche dans la visionneuse, j’obtiens un résultat identique au fichier aplati, celui qui est au format PNG :

 

Portfolio

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