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Ombre portée

samedi 19 janvier 2008

Résumé de l’épisode précédent (on retient sa respiration et on y va) : il faut récupérer la sélection avant d’appliquer un calque de réglage sur une image détourée à partir d’un calque d’écrêtage.

Dit comme ça, cela semble horriblement compliqué (c’est même totalement consternant) ; mais il s’agit, en réalité, d’une procédure très simple, logique et importante à connaître. Plutôt que d’empiler les explications, je vous suggère donc, de vérifier que la manip est bien intégrée, et, si nécessaire d’utiliser votre mémoire visuelle en refaisant l’exemple présenté sur le précédent support.

Voyons, à présent, une méthode pour créer une ombre portée.

Je suis placé sur le masque d’écrêtage, c’est à dire juste au-dessus du calque du dégradé :

J’effectue la commande CTRL-Alt+Clic sur l’icône « nouveau calque ».

Le CTRL de ce raccourci clavier me donne la possibilité de nommer ce nouveau calque, dès sa création : je l’appelle donc "ombre".

Le calque est placé en dessous, comme prévu (grâce au ALT du raccourci clavier).

Je récupère la sélection de la silhouette.

Avant d’aller plus loin, je vérifie que le calque « ombre » est bien sélectionné.

Tout en restant sur ce calque « ombre » , je masque le calque qui comporte l’image, afin d’avoir une meilleure visibilité pour la suite des opérations.

J’appuie sur la touche « D » du clavier afin de rétablir Premier plan = Noir & Arrière plan = Blanc, puis je remplis la sélection avec la couleur de premier plan à l’aide du raccourci clavier suivant :

ALT+Retour arrière.

Je constate le remplissage en observant la vignette du calque « ombre ».

Important : je désélectionne (CTRL+D).

Puis je passe par : « Menu Filtre / Atténuation / Flou gaussien... »

Le réglage du filtre « Flou Gaussien » est relativement simple. C’est comme l’assaisonnement de la ratatouille. Du pur feeling intuitif et subjectif : je fais glisser le curseur jusqu’à ce que je trouve le rendu souhaité.

Oui, par exemple.

Puis, je clique sur l’outil déplacement.

Je vérifie que l’option « Afficher le cadre de sélection » est activé. Dans ce cas, je peux immédiatement prendre l’une des poignées du cadre pour transformer la sélection.

Mais je préfère passer par la commande complète : « Menu Edition / Transformation / Perspective »

Je récupère l’une des poignées de la sélection - par exemple, la supérieure gauche - et j’effectue un mouvement vers le bas.

Je retourne dans le « Menu Edition / Transformation » pour activer, cette fois-ci, l’option « Torsion » ; laquelle me permets de manipuler indépendamment chaque poignée .

Je prends à nouveau la poignée et je descends…

… jusqu’à ce que je trouve l’orientation souhaitée.

Très important : il faut valider la transformation par la touche « Entrée » du clavier ; de toute façons, vous n’avez pas le choix. Photoshop refusera de vous obéir tant que vous n’aurez pas validé votre transformation (quitte à annuler immédiatement).

L’ombre est en place, je vérifie le trucage en activant à nouveau le calque du masque d’écrêtage.

J’ajoute un peu de flou gaussien, s’il le faut…

Je peux également jouer sur l’opacité du calque, réglé ici, à 59%. Cet effet peut être intéressant car cela permet de superposer l’ombre à la texture du fond (même si, dans le cas présent, le fond ne présente aucune texture)

Bien. Il faudrait, maintenant, fignoler le détourage, car, comme je l’avais déjà remarqué, en y regardant de plus près, on se rend compte que le travail est loin d’être satisfaisant.

Ce sera pour le prochain - et dernier - support de la série : lisez le donc !

 

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